En balade avec Ludovic Louis

Ludovic Louis co-signe la bande originale du biopic Fanon, en salles depuis le 2 avril. Nous l’avons rencontré, en février, juste avant son concert unique en Martinique. Suivez le guide, et en musique !

Ludovic Louis © Stéphane Kerrad
Ludovic Louis, trompettiste martiniquais, en costume noir et baskets blanches, souriant, tenant sa trompette sur fond rouge vibrant. Ludovic Louis © Stéphane Kerrad

En balade avec Ludovic Louis

Ludovic Louis co-signe la bande originale du biopic Fanon, en salles depuis le 2 avril. Nous l’avons rencontré, en février, juste avant son concert unique en Martinique. Suivez le guide, et en musique !

Floriane Jean-Gilles

[Madinina] Tu vis entre les États-Unis, l’Hexagone et la Martinique, qu’est-ce qui te ramène toujours ici ?

C’est le pays ! Mes origines, ma terre… même si je suis né et j’ai grandi en Normandie, je suis Martiniquais et fier de l’être. J’ai besoin de revenir, d’être au pays, de m’en imprégner, ma famille est ici. Pour moi, c’est la plus belle île du monde.

[Sunrise] Où aimes-tu regarder le soleil se lever ?

La dernière fois c’était en Guadeloupe, à Sainte-Anne. On s’est posé sur un rebord de plage. Ce que je trouve majestueux là-dedans, c’est qu’il n’y a pas un bruit hormis celui des vagues… le dieu Soleil se lève et c’est juste incroyable ! En Martinique, c’est plutôt les couchers de soleil que j’aime admirer.

[Sunset on the beach] Où vas-tu admirer le coucher de soleil ?

Sur la plage des Anses d’Arlet. Avec le clocher en toile de fond et la dame qui vend ses chichis, magique !

[Waves] Où aimes-tu aller te baigner ?

Il y a tellement d’endroits ! En partant du nord, j’aime bien le Carbet, et la plage de Schœlcher en redescendant, parce que c’est souvent là que je vois mon parrain. Ensuite, l’Anse Mitan, parce qu’on peut faire des longueurs. J’adore la plage des Anses d’Arlet, pour son décor de carte postale, l’anse Dufour, l’anse Figuier, Pointe Marin… Désolé pour la côte Atlantique, mais je suis plutôt côte Caraïbe (rires).

[Le temps] Quel lieu est associé à ton plus beau souvenir d’enfance ?

Chez ma grand-mère, au Lamentin, à Roche Carré. Parce que c’est là que je retrouvais mes cousins. Et le deuxième lieu important pour moi, c’est l’aéroport, quand tu débarques de l’avion, je me rappelle encore de la sensation à l’ouverture de la porte : l’humidité et l’odeur du pays. Ce parcours, de l’aéroport jusqu’aux hauteurs du Lamentin, m’a beaucoup marqué.

[LH to LA] Quelle est la plus belle scène où tu as joué ?

Celle qui m’a le plus marqué, c’est la scène de Las Vegas, en 2012, parce que j’ai eu la chance de joué pour Mohamed Ali et Quincy Jones. Ce n’est peut-être pas la plus belle scène, parce que ça reste une salle de concert, mais les émotions que cette scène et ce lieu m’ont apporté ce jour-là font que c’est, jusqu’à présent, le moment le plus fort de ma carrière.

NDLR : [Morceaux issus des albums de Ludovic Louis, Rebirth et If Everything is written]