La rénovation urbaine, un enjeu central pour le territoire de Cap Excellence

La Société Immobilière de la Guadeloupe mise sur le portage de l’EPCI et des villes membres, le concours de l’ANRU et l’engagement de ses collaborateurs pour relever le défi du bien vivre ensemble.

David Lanclas (responsable pôle développement), Séverine Saminadin (responsable de développement social), Gwaéva Bicep-Méri (cheffe de projets rénovation urbaine), Anaëlle Alexis (chargée de mission RSE, innovation et projets) © Lou Denim
David Lanclas (responsable pôle développement), Séverine Saminadin (responsable de développement social), Gwaéva Bicep-Méri (cheffe de projets rénovation urbaine), Anaëlle Alexis (chargée de mission RSE, innovation et projets) © Lou Denim

La rénovation urbaine, un enjeu central pour le territoire de Cap Excellence

La Société Immobilière de la Guadeloupe mise sur le portage de l’EPCI et des villes membres, le concours de l’ANRU et l’engagement de ses collaborateurs pour relever le défi du bien vivre ensemble.

Anne de Tarragon 

La SIG intervient à divers titres sur les projets de rénovation urbaine, en tant que bailleur pour la démolition des logements puis la reconstruction de programmes neufs – après relogement des familles – et en tant que concessionnaire de l’aménagement des quartiers pour le compte des collectivités concernées. « L’objectif principal des opérations de rénovations urbaines, rappelle David Lanclas, responsable du pôle développement à la SIG, est de faire évoluer la trame urbaine pour que reviennent le bien-être, la vie et l’ambition dans les quartiers ». Réaménager l’espace urbain, donner une identité nouvelle aux quartiers, apporter de la qualité au cadre de vie, c’est ce que porte l’ANRU. « Les projets ANRU, en réintégrant dans la dynamique urbaine, des quartiers qui se sont peu à peu dégradés et paupérisés, contribuent à leur revitalisation et au renouvellement d’un patrimoine ancien, vétuste et souvent vulnérable au risque sismique ».

Gwaéva Bicep-Meri, cheffe de projet ANRU : « Mon rôle est de piloter les opérations de démolition et d’aménagement menées par la SIG dans le cadre de l’ANRU. Je participe aux côtés des collectivités et de leurs urbanistes à la définition des plans guides qui posent les grandes idées de ces réalisations. Ensuite j’interviens sur le volet foncier qui est essentiel à la réalisation de ces projets (acquisitions, cessions, rétrocessions…). Enfin le gros de mes missions porte sur le suivi opérationnel : je sélectionne des prestataires techniques, accompagne les études de conception, rédige les marchés, consulte les entreprises et réalise le suivi des travaux jusqu’à la livraison. Il y a évidemment un fort enjeu de respect des délais fixés par l’ANRU afin d’obtenir les financements engagés. »

Pour la SIG, l’essentiel est de veiller au bien vivre des habitants, pendant et après les opérations, pour que ces transformations améliorent réellement leur cadre de vie.

Gwaéva Bicep-Meri, cheffe de projet ANRU

Séverine Saminadin, responsable du développement social : « Piloter et organiser le service social est ma mission. Je suis le trait d’union entre le projet urbain et les réalités humaines. Reloger des familles, c’est accompagner au changement de vie, ce qui implique une dimension sociale forte. Nos travailleurs sociaux interviennent avant le relogement, pour identifier les besoins des familles ; pendant, pour s’assurer que toutes les ouvertures de droits administratives et sociales sont réalisées, et après pour vérifier que le logement répond aux besoins des familles. Le relogement implique un changement de quartier, de voisinage, d’habitudes pour des personnes attachées à leur lieu de vie, même s’il est précaire. Il nécessite un accompagnement dans la durée. »

L’objectif est de ne pas mettre le locataire en difficulté et que la solution de relogement soit pérenne.

Séverine Saminadin, responsable du développement social

Un point d’étape

Les quartiers traités au titre du précédent programme (ancien stade Pierre Antonius, Bergevin, Chanzy, Henri IV, Les Plaines), affichent aujourd’hui tous un résultat positif : l’habitat, le cadre de vie, les équipements publics se sont améliorés. Ceci encourage à continuer de renouveler la ville, à poursuivre le travail d’ouverture des quartiers, à continuer de faire évoluer la vie dans la cité, pour qu’elle soit plus attractive, harmonieuse et riche de diversité. Au cours de ces prochains mois, aux côtés de Cap Excellence, la SIG passera à une phase de mise en œuvre plus active de ses projets, à travers le désamiantage et la démolition de différents immeubles.

Anaëlle Alexis, chargée de mission RSE, innovation et projets : « Sur le périmètre de Cap Excellence, en lien avec les équipes, j’assure le pilotage du processus de concertation et contribue à la politique de relogement. La SIG et ses partenaires se sont engagés à recueillir l’adhésion et la participation des habitants, (locataires, riverains et commer- çants), depuis la conception jusqu’à la concrétisation des projets, en mettant en place des accueils dédiés et une écoute privilégiée. Nous tenons compte de leurs besoins, idées, envies, aussi bien en ce qui concerne le logement, les travaux que l’habitat dans sa conception la plus large : quartier, jardin, commerces, services. Accompagnés des services opérationnels, nous assurons l’accompagnement au changement et créons les conditions favorables au bien vivre ensemble. C’est un enjeu de proximité et de cohésion sociale. »