Le CFA CCIM prépare l’avenir
Créé en 1997, le Centre de Formation d’Apprentis Tertiaire de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Martinique (CFA CCIM), aujourd’hui situé au 10 Avenue des Arawaks, Châteaubœuf, à Fort-de-France, répond aux besoins de formations en alternance des futurs collaborateurs des entreprises. À l’origine, le CFA CCIM proposait des formations allant du CAP au BTS (BAC+2).
Dirigée par Mme Marlyn MCIHEL
Commerce, vente, gestion, management, marketing, informatique, services… sont les domaines d’intervention du CFA CCIM. Ces formations, dispensées dans le cadre du dispositif de l’apprentissage, permettent à tout jeune âgé de 16 à 25 ans de se former à la fois en entreprise et en centre de formation (CFA). Le contrat d’apprentissage, qui est conclu entre le jeune et l’employeur, ouvre droit, pour le jeune, à une rémunération en pourcentage du SMIC, selon son âge et l’année de formation. Pour l’employeur, il donne droit à des exonérations de cotisations patronales, des aides financières de l’État et du Conseil régional. Depuis 17 ans le CFA CCIM forme les collaborateurs ou futurs collaborateurs des employeurs. Des partenariats (UAG, CNAM, UNIVERSITé DE NANCY II…) ont permis au CFA CCIM de répondre aux besoins des employeurs, en proposant des formations de niveau supérieur jusqu’au MASTER 2 (BAC+5). Des rencontres sont régulièrement organisées avec les tuteurs “entreprise”, afin de les informer des attentes du diplôme préparé par l’apprenti. Ces réunions ont également pour objectif d’échanger avec eux sur la qualité du travail fourni par l’apprenti. Nous nous rendons aussi en entreprise plusieurs fois dans l’année, afin de maintenir un contact constant avec les employeurs et les tuteurs. La Chambre de Commerce et d’Industrie de la Martinique s’implique aussi dans la formation des jeunes en intégrant, au sein de son personnel, un certain nombre d’apprentis. C’est donc dans ce cadre que Élodie LOUIS a été recrutée.
Le CFA CCIM s’adresse essentiellement aux 16-25 ans, mais accueille parfois un public plus âgé, dans le cadre d’autres dispositifs de formation, tels que le contrat ou la période de professionnalisation… Pour s’inscrire au CFA CCIM, il faut participer à une réunion d’information qui se tiennent le mercredi, à 15h, au POINT A, 50, Rue Ernest Deproge, Fort-de-France. CCI MARTINIQUE.
Interview de : Mademoiselle Élodie Louis, salariée et apprentie au CFA
à 23 ans, élodie Louis est apprentie au Centre de Formation des Apprentis Tertiaire. Elle préparait son bac Pro et alternait travail en entreprise et formation, les deux au CFA.
Élodie, parlez-nous de votre parcours.
J’ai intégré le CFA de Châteaubœuf en 2010, pour préparer un CAP Employée de Vente Multi-spécialités au sein d’une bijouterie. Admise en Bac Pro “Accueil Relations Clients-Usagers” (ARCU), le CFA m’a proposé un contrat de travail comme apprentie.
En quoi consiste votre mission ?
Au CFA, je suis chargée de l’accueil physique et téléphonique. Je m’occupe également de l’affichage des salles attribuées à chaque classe. J’accueille aussi les étudiants et notifie les retards et les absences. Je m’occupe également des photocopies pour les enseignants. Je relance les tuteurs des jeunes, c’est-à-dire les référents au sein des entreprises. Ils sont régulièrement conviés à des réunions de suivi, organisées par le CFA, des tâches à confier aux apprentis en fonction du diplôme préparé. Par ailleurs, je traite le courrier arrivant par emails. Il m’est même arrivé de gérer seule le poste d’accueil. Cette confiance affichée est toujours agréable.
Est-il évident d’être à la fois salariée et apprentie au CFA ?
C’est vrai qu’au début, c’était un peu déroutant. Il a fallu se faire à cette situation. Certains jours je suis salariée, d’autres je suis apprentie. Porter l’uniforme du CFA, ou ma tenue civile, me permet de faire la part des choses.
Que vous apporte l’apprentissage ?
L’apprentissage est une façon d’intégrer vite et bien la vie active. Le fait d’allier études et travail en entreprise me permet de m’imprégner de la réalité du travail. En outre, et ce n’est pas négligeable, j’ai pu, avant d’autres, accéder à une autonomie financière. L’apprentissage m’a permis de prendre ma vie en main.