News Experts : Madly Bienville « Tout ce qui est populaire est mauvais » ! (Oscar Wilde)
Dans un monde où tout va très vite, avec en plus une pensée unique
assourdissante et des modèles qui ne fonctionnent plus, il n’est pas possible de gagner et de réussir sa vie en suivant la raison et le chemin du plus grand nombre, dans une espèce de routine monocorde. Si la recette n’est pas bonne, que vous soyez bon cuisinier ou mauvais ne change rien à l’affaire !
Vous avez à remettre en cause le statu quo dans vos vies et à construire votre propre chemin, en vous démarquant d’un point de vue professionnel comme d’un point de vue personnel. Et il n’existe qu’une règle pour cela : apprendre à déve-lopper un esprit calme et centré, une attitude intérieure et une « façon d’être » qui vous conduiront toujours à revisiter les quelque points clés suivants :
Ce n’est jamais le bon moment, lorsque vous prenez une pleine conscience du changement nécessaire dans votre vie. Oubliez cette mauvaise habitude qui consiste à attendre le bon moment pour changer….. de pays, de travail, de couple, d’amis, de vie, etc. Si vous avez cette certitude intérieure que le changement est nécessaire, faites-le maintenant, et corrigez le tir s’il y a lieu, chemin faisant.
Ne commettez pas l’erreur de considérer la retraite ou les vacances comme des buts. Il n’est pas possible, en 2014, de passer toute une vie à attendre les vacances ou la retraite, la tête dans le guidon, en utilisant l’argent comme bouc émissaire et le travail comme routine qui dévore tout. Au fond de vous-même, vous savez que l’essentiel est ailleurs et ce n’est pas parce que vous êtes cernés par tous ceux qui jouent à ce même jeu de dupes, qu’il n’est pas urgent de s’en extraire.
Le changement ne vient pas de l’autre, il vient de vous. Vous passerez votre vie entière à attendre que l’autre change (l’autre pouvant être votre collègue, votre patron, votre femme, votre voisin, votre collaborateur, etc.) et vous attendrez longtemps quelque chose qui n’arrivera jamais. Pour une raison unique et simple : tout changement passe par un changement de croyance ou y conduit et il n’y a rien de plus personnel qu’une croyance.
La gestion que vous faites de votre temps concourt à l’estime que vous avez de vous-même. Il n’est pas franchement nécessaire de faire comme tout le monde, de supporter une existence non idéale en laissant les autres ou les circonstances décider à votre place ou d’amasser une fortune, le nez rivé derrière votre ordinateur à regarder défiler votre vie. La taille de votre compte bancaire ou le nombre d’heures passées devant votre écran à consulter vos mails ne changeront rien à l’affaire. Vous confondez être productif et être occupé !
Ne perdez pas de temps à corriger vos points faibles, misez tout sur vos points forts. Vous êtes comme la plupart des humains, très bons dans une poignée d’activités et très mauvais dans toutes les autres. Comme vous ne pouvez espérer améliorer votre intelligence rationnelle ou votre intelligence émotionnelle, données quasi immuables depuis l’âge de 7 ans, le seul travail désormais à accomplir est celui sur votre intelligence organisationnelle : c’est-à-dire votre capacité à atteindre des objectifs en utilisant au mieux vos ressources, en évitant les obstacles et en décidant d’adapter votre comportement.
Éliminez le mauvais stress et gardez le bon. Vous avez à porter un autre regard sur la critique, cette dernière n’a pas à être rejetée en bloc. Seules les critiques destructrices doivent être ignorées. Pour cela, vous devriez avoir, en permanence, une seule question en tête : qui sont les 20% de personnes qui produisent 80% de votre énergie et de votre plaisir, celles qui vous font déplacer les montagnes. Et qui sont les 20% de personnes qui créent 80% de votre déprime, de vos colères et de vos regrets. Pour réussir la vie que vous voulez, il vous sera nécessaire de couper les ponts avec les seconds. Ce n’est pas être mesquin ou méchant, c’est être pragmatique !
Le changement n’est pas confortable, il nécessite de faire des efforts en continu. Mais si vous ne le faites pas, imaginez-vous dans 5, 10, ou 20 ans ?
Qu’avez-vous sacrifié pour faire comme tout le monde, sans jamais changer de voie ?