Yvanh Alingery et son équipe viennent de grimper sur le podium du TGVT sous l’enseigne du groupe Lafarge.  Une belle surprise qui les motive plus que jamais pour les rendez-vous futurs. 

C’est comment d’être LA surprise de l’année ?

C’est génial ! (rires) Notre objectif initial était de finir dans les dix premiers. Au fur et à mesure on s’est senti capable de faire mieux, de côtoyer le podium… mais même jusqu’au dernier jour on pensait simplement à assurer notre objectif et finalement le résultat est encore meilleur qu’espérer. Je tiens à saluer Marcelin Villebon, le gagnant de l’an passé qui a eu des soucis mécaniques le dernier jour de la compétition. En régate, il y a une part de chance et de fiabilité de l’équipement qui entre en compte, ce n’est pas négligeable.

 

Etre patron de canot, c’est un challenge qui te plait toujours ?

Le patron dirige une équipe de dix personnes, et à bord ce n’est pas une démocratie. Je pense qu’un patron efficace est celui capable de motiver ses troupes, de les laisser s’exprimer régulièrement et de prendre les décisions cruciales au moment voulu. Cette année notre équipe a beaucoup communiqué lors de débriefing réguliers, et une combinaison d’équipiers bien accordés a été payante, j’en suis vraiment ravi.

 

Tes envies pour l’année prochaine ?

Quand on est monté une fois sur le podium, tout à coup tous les regards se tournent vers nous, ça met une autre pression ! (rires) Notre prochain objectif est le championnat de janvier, où l’on n’a qu’une seule course, un seul dimanche pour être au top. C’est une pression importante que nous allons préparer en amont. C’est dans les compétitions les plus exigeantes que l’on se renforce après tout.

 

La voile et toi c’est une longue histoire ?

Je viens de la voile moderne, que je pratique depuis l’âge de cinq ans. J’ai participé aux championnats de France. C’est un sport que je pratique toujours en amateur, c’est un moyen de s’évader et de goûter à la griserie de la compétition. J’aime le sport et la vitesse, la voile conjugue les deux ! Après avoir longtemps navigué en solitaire, aujourd’hui j’aime le faire en équipage : mettre en musique plusieurs personnes à son bord pour obtenir du résultat, c’est une sensation unique.