Pour Djoe Dunoyer, dynamique fondateur de Gémeaux Production, sa société de production événementielle, tout est allé très vite. Organisateur d’événements, catalyseur d’énergies, initiateur du réseau Éco-Solidaire, partenaire d’affaires… l’homme a le sens du contact, la fibre entrepreneuriale chevillée au cœur et fourmille de projets.

 

Quand avez-vous créé votre société de production événementielle ? Et quelles étaient vos motivations, au moment de vous lancer dans ce secteur ?

Tout commence  à Paris où je suis arrivé à l’âge de douze ans. J’ai monté ma première société à vingt-deux ans. Une société spécialisée dans la communication et le marketing pour les PME. J’ai toujours voulu valoriser les jeunes talents, braquer les projecteurs sur les actions innovantes, partager avec le plus grand nombre la richesse de la diversité culturelle, au travers d’événements, de spectacles vivants. Telles sont les motivations et les cibles d’actions de l’entreprise Gémeaux Production, que j’ai créée en 2000.

 

Vous avez contribué à l’organisation du dernier FEMI en Guadeloupe. Dans quelle mesure ? Quels enseignements personnels avez-vous tirés de cette expérience ?

Oui, à mon petit niveau. Le FEMI, c’est un bel événement qui existe depuis plus de dix-neuf ans, porté par une équipe de passionnés. Je profite de l’occasion pour, une nouvelle fois, les remercier pour la confiance qu’ils m’ont accordée. Mon rôle fut d’apporter un peu plus de glamour à l’événement, par le biais de la soirée de clôture à la Vague Rouge, avec quelques partenaires privés. C’étaient comme des fiançailles ! Quand tu arrives sur un projet déjà existant, il faut y aller pas à pas… Donc ce fut une très belle expérience, avec des bons moments partagés et à renouveler !

 

Quels obstacles majeurs avez-vous dû surmonter pour construire ce pont professionnel entre vos activités dans l’Hexagone et leurs prolongements en Outre-mer ?

La vie est faite d’obstacles, inévitables. Le plus dur, c’est de les surmonter… Mais pour revenir à la question, je dirais que cela se fait en douceur, sans précipitation, avec les bons choix de partenaires.

 

Quels grands projets vous animent ? Quels domaines d’intervention vous attirent le plus pour l’avenir ? Et pour quelles raisons ?

Aujourd’hui, je travaille sur des projets très intéressants. Celui qui a la dimension la plus grande, c’est le GOTA (Gala Officiel des Talents d’ici et d’Ailleurs). C’est un réseau éco-solidaire, qui récompense tout au long de l’année des talents, dans diverses catégories. Mais nous aurons le temps d’en reparler très bientôt.

 

Quels conseils pourriez-vous donner à un jeune – sans doute suffisamment motivé ! – qui souhaiterait se lancer dans ce secteur ?

Comme tous corps de métier, évidemment, il faut de la motivation et de la passion ! Rien de durable ne se construit sans l’envie, mais il faut surtout être prêt à faire des sacrifices, parce que les jours ne seront pas tous roses.

 

Vous êtes fortement impliqué dans le lancement d’une nouvelle ligne de cosmétiques. Un secteur que vous estimez porteur pour la clientèle antillaise ?

Je me suis associé à la marque LAURA SIM’S, spécialisée dans les produits capillaires, et distribuée en Guadeloupe par le Groupe Blandin. On peut trouver nos produits chez Les Parfumeurs réunis. Nous venons de lancer la gamme de maquillage, distribuée aussi en Guadeloupe chez Make-up Box, au Pavillon à Jarry.

Ces produits sont le fruit d’années de recherches, un vrai gage de qualité. Mais la plus belle preuve, pour la clientèle antillaise, sera d’essayer et de juger par elle-même.

 

Vos rêves pour l’avenir ?

Comme le disait si bien Aimé Césaire : le rêve, c’est le moteur de la réalité ! Donc, je continue à rêver, chaque jour. Dans ma tête !

 

par Daniel-Charles Nelson