Tout le monde s’accorde sur l’importance de se former. Oui, mais comment ?

 

Est-il vrai que vous êtes un acteur majeur de la formation en Guadeloupe ?

Oui, le cabinet « Travailleurs dans les îles » organise chaque mois, depuis plus de dix ans, de nombreuses formations. Tous les acteurs de l’entreprise sont concernés, du dirigeant au collaborateur en passant par les membres de comité de direction.

 

En quoi vos formations sont-elles différentes des autres ?

Chez nous, pas de cours magistral, très peu de PowerPoint. Il y a, d’un côté, un expert qui propose au réseau un éclairage théorique, alimenté par des exemples concrets et, d’un autre côté, les participants qui viennent enrichir le débat et partager leurs expériences. Nous permettons une grande liberté de parole et privilégions les échanges.

 

Et comment regroupez-vous les participants ?

Tout dépend de leurs besoins. Nous réunissons les managers et les cadres dans un réseau de formations appelé G.E.M (Gagnez en Efficacité Managériale). Nous animons aussi un autre réseau qui concerne les dirigeants d’entreprises et qui s’appelle A.P.M (Association Progrès du Management). Tous les autres réseaux sont sur notre site internet : www.travailleursdanslesiles.com

 

Pourquoi ces échanges d’expériences sont-ils aussi important ?

Les participants découvrent tout d’abord qu’ils ne sont pas seuls à être confrontés aux mêmes problèmes. L’échange de leurs expériences respectives bénéficie à tous les participants. La mise en pratique des concepts proposés par le formateur se fait donc immédiatement en séance. Nous apprécions et développons le sens critique de chacun, pour autant que cela se passe dans un esprit constructif. Grâce aux interactions immédiates entre les participants, chacun profite de l’analyse des autres et gagne en ouverture d’esprit, en humilité.

 

Parlez-nous de votre dernier expert-formateur ?

Au mois de mars, nous avons reçu Jean-Jacques Crèvecoeur, expert belge qui vit maintenant au Canada. Il anime depuis plus de vingt ans un séminaire sur les jeux de pouvoir relationnel. Il s’agit d’un sujet à la fois important et difficile à appréhender. En effet, dans l’entreprise, les jeux de pouvoir sont de véritables bombes à retardement. La formation que nous avons donnée nous apprend à détecter la présence de ces bombes et, une fois repérées, à les désamorcer.

 

Est-ce que sa pédagogie fut adaptée à la formation en réseau ?

Oui, notre objectif final était aussi de travailler sur les processus de délégation et d’adopter notre style de leadership à la maturité de nos collaborateurs, dans le but de les faire progresser vers l’autonomie et la responsabilisation. Jean-Jacques Crèvecoeur a organisé de nombreux exercices pratiques et des jeux de rôle durant lesquels les participants ont beaucoup échangé sur des situations spécifiques de leur quotidien professionnel. Les participants disposent à présent d’outils qu’ils peuvent utiliser, de manière autonome, en mettant en oeuvre une véritable hygiène relationnelle préventive et curative.