Jérôme Joseph, co-fondateur de BATT ECO, est avant tout un homme d’équipe. Il nous parle de ses collaborateurs avant ses ambitions, de la vision collective avant ses objectifs personnels. Après 6 ans d’activité, à l’heure du premier bilan, il nous parle avec ferveur de la jeunesse martiniquaise, de la passion pour la technologie, de l’envie d’entreprendre. Rencontre avec celui qui vous remet à bloc.

Quel bilan pouvez-vous tirer de vos 6 premières années d’existence ?

Jérôme Joseph : BATT ECO propose une gamme complète de produits et de services pour allonger la durée de vie de vos batteries de tous types : voiture, groupes électrogènes, solaires… Vos batteries durent jusqu’à 3 à 4 fois plus longtemps, en utilisant toute la panoplie des services proposés !

Les activités sont les suivantes :

• La régénération de batteries,

• La vente de batteries garanties, jusqu’à 3 ans. Montage et diagnostic gratuits,

• La vente d’accessoires,

• et le Conseil.

Aujourd’hui, nous avons deux magasins :

• BATT ECO Centre, à Fort-de-France à Chateaubœuf,
Avenue des Arawaks.

• BATT ECO Grand Sud, au Marin à ARTIMER. Il a ouvert en mai 2014.

L’équipe compte 9 collaborateurs, jeunes et passionnés de leur métier et engagés pour la satisfaction de nos clients.

Pouvez-vous nous parler de votre ouverture dans le Nord ?

Nous ouvrons à Sainte-Marie, à la zone artisanale de Belle Étoile, courant novembre. Nous souhaitons développer notre maillage du territoire et nous rapprocher de nos clients du Nord, toujours dans une dynamique visant à favoriser le commerce de proximité et, par là même, à réduire l’empreinte carbone découlant des déplacements.

Ce magasin offrira les mêmes prestations que sur les deux autres points de ventes :

• Une offre de produits variée et large.

• Une gamme de prix des plus compétitifs et des garanties inégalées localement.

• Des services autour de la batterie.

Nous avons beaucoup de nos clients actuels qui viennent de Grand-Rivière, Basse Pointe et qui se déplacent jusqu’au centre. Nous devions apporter une solution aussi bien économique qu’écologique à cette demande, en diminuant leurs trajets et en nous rapprochant d’eux pour mieux les servir. Souvent, en effet, le Nord est un peu le laissé-pour-compte de notre île. Cela n’est pas acceptable. Tout ne peut plus être concentré sur le Centre.

Quelle importance accordez-vous à l’humain dans votre culture d’entreprise ?

BATT ECO présente une organisation assez singulière. Nous donnons beaucoup d’autonomie à nos collaborateurs et beaucoup de responsabilités. Nous cherchons des collaborateurs réellement motivés par notre métier, qui peuvent s’épanouir dans une telle organisation, parfois à contre-pied des modèles classiques. La capacité à réfléchir, prendre des initiatives, est un impératif, l’autonomie une règle. Il faut, pour cela, un recrutement particulier, très strict. Nous épluchons les CV et mettons en situation.

Notre recrutement pour le magasin du Nord a suivi cette trajectoire. Nous voulions des gens motivés, volontaires, compétents. Nous avons créé deux emplois, en intégrant des jeunes déterminés. Ils ont la vingtaine, avec des projets personnels très forts.

La Team BATT ECO, comme je les appelle, participe aux entretiens de recrutement des postulants. Chacun des collaborateurs peut influer sur la décision finale. Tout le monde est ainsi impliqué. Cela favorise la cohésion de l’ensemble. Seul le consensus prime. C’est une vraie démocratie participative.

Les postulants et les nouveaux arrivés comprennent qu’ils intègrent, en plus d’une entreprise, une façon de travailler où chaque action individuelle a des conséquences positives ou négatives sur l’ensemble du groupe. Il faut avoir la volonté et susciter l’envie. Il faut montrer que l’on a envie de participer à une aventure.

En Martinique, nous avons beaucoup de jeunes bien formés. Nous pouvons être compétitifs dans bien des domaines mais, parfoi,s nous ne savons pas le démontrer.

Quel futur pour BATT ECO ?

Nous souhaitons étoffer nos offres de services, afin de changer la vie de nos clients. Nous étudierons ensuite les opportunités pour se développer en extra-local, à moyen terme.