Le Parc Naturel Régional de la Martinique : une stratégie de développement axée sur la diversité naturelle et culturelle 

En quelques chiffres, la Martinique abrite notamment :
79 espèces d’oiseaux nicheuses, 396 espèces d’arbres, plus de 200 espèces de fougères. Il est possible d’observer plus de 20 espèces de reptiles dont 5 espèces de tortues marines, mais aussi 6 espèces d’amphibiens et plus de 20 espèces de cétacés.

En termes de paysages et d’écosystèmes, cette diversité se traduit par la présence, sur ce territoire, de quatre grands types forestiers majeurs : les végétations d’altitude, la forêt tropicale humide, la forêt tropicale sèche et les mangroves.

Ces espaces constituent des « cœurs de biodiversité »
d’une importance mondiale, d’où la nécessité de les préserver, de créer une trame écologique afin d’améliorer leur fonctionnement écosystémique et de les valoriser.

La stratégie de valorisation de la biodiversité par le Parc Naturel Régional

Le projet actuel du Syndicat Mixte du PNRM a été défini à partir des trois axes du développement durable :

– Une orientation pour la gestion de l’environnement et singulièrement des espaces naturels

– Une politique sociale affirmée mettant l’accent, dans un premier temps, sur la formation et l’insertion à partir des patrimoines

– Des projets et initiatives économiques à partir de nos ressources naturelles, développés et dimensionnés au regard de leur viabilité

Cette stratégie de développement s’articule autour de quatre axes : la connaissance, la protection, la mise en valeur et l’animation.

Pour ce qui est de la connaissance, plusieurs actions sont actuellement réalisées au sein du PNRM :

– Mise en place d’un observatoire de la biodiversité en collaboration avec une trentaine de partenaires institutionnels et associatifs,

– Inventaires sur la faune et la flore en Martinique,

– Études de dynamique des populations et des écosystèmes,

– Interventions dans le domaine de la recherche en agriculture.

Pour ce qui est de la protection, le PNRM est le gestionnaire des deux réserves naturelles du territoire : la réserve naturelle nationale des îlets de Sainte-Anne et la réserve naturelle nationale de la Caravelle. Aussi, des actions liées à la création d’aires protégées sont en cours : réserve naturelle Régionale de la baie de Génipa, extension de la réserve naturelle de la Caravelle, de la réserve naturelle des îlets de Sainte Anne et la réalisation d’un Atlas des paysages.

Pour ce qui est de la mise en valeur, l’objectif est d’assurer une véritable politique de développement durable en créant de l’attractivité, de la richesse et de l’emploi.

Quelques-uns de nos projets : requalification du site de l’Aileron, intervention dans le cadre du Grand Saint-Pierre et de l’embellie des Trois-Ilets, réhabilitation du jardin botanique de Saint-Pierre, aménagement du Domaine d’Émeraude, création d’une Maison et desserte de la réserve de la Caravelle et du château Dubuc, et d’une Maison de la réserve des îlets de Sainte Anne. Enfin, création d’un centre d’accueil au sein de la réserve naturelle régionale de Génipa.

Pour ce qui est de l’animation, le PNRM mène un certain nombre d’actions :

– Un programme annuel à l’attention des randonneurs :
«Découvrir le patrimoine autrement», qui allie aspects sportifs et connaissance du milieu naturel et du patrimoine.

– La journée mondiale des zones humides.

– Des animations sur les sites d’accueil du public gérés par le PNRM avec, notamment, les nocturnes de Dubuc ou
encore les mercredis d’Émeraude en juillet et août.

– Le soutien à la relance de pratiques culturelles ancestrales populaires (courses de mulets sur la plage, courses d’aviron traditionnel, etc.).