L’accès à la propriété est, pour beaucoup, le projet d’une vie. Seulement il n’est pas toujours aisé de trouver la bonne opportunité, dans un secteur qui vous plait et à un tarif qui corresponde à votre budget. Pour pallier ces différentes difficultés, pourquoi ne pas opter pour une acquisition à plusieurs ? Entre économie, éthique et partage, ce nouveau mode de propriété est peut-être LA solution qu’il vous faut…

Qu’est-ce que l’habitat collaboratif ? 

L’habitat collaboratif (également appelé collectif ou participatif) est une forme d’acquisition très répandue dans les pays scandinaves depuis de nombreuses années. Le principe est simple : vous achetez en groupe (de 5 à 20 personnes en moyenne) un terrain pour y bâtir une demeure dans laquelle l’ensemble des acheteurs vivraient réellement côte à côte au quotidien. En bref, vous devenez une sorte de « copropriétaire » d’un concept d’acquisition qui présente de nombreux avantages pour palier les petits tracas du quotidien.

Pourquoi acheter à plusieurs ? 

Socialement parlant, l’habitat partagé est une aubaine pour tous ceux qui redoutent la vie solitaire. On ne parle plus simplement de voisins mais de communauté : l’habitat collectif est avant tout une question de solidarité. Animation, échange, partage sont le quotidien de ces logements assimilables à de vrais quartiers.

D’un point de vue financier, la mutualisation permet des réductions de coûts non négligeables. Par exemple, plus de machine à laver à la maison, vous bénéficiez d’une buanderie commune. De même, l’entretien d’une éventuelle chambre d’amis ou des jardins est à la charge de l’ensemble des
« copropriétaires ». Une garderie collective est également une option appréciable lorsque la plupart des habitants ont des enfants en bas âge. Dans certains cas, les habitants optent aussi pour des espaces commun de type ateliers ou bureau, un atout pour les jeunes entrepreneurs.

Enfin, pour les amoureux de l’environnement, l’habitat participatif est une façon intéressante.

de préserver son cocon. La plupart des logements collaboratifs répondent à des normes écologiques précises. La consommation collective permet de faire de sérieuses économies d’énergie.

La propriété partagée aux yeux de l’Etat

Depuis 2014, la loi ALUR (loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové) propose un cadre juridique pour l’habitat collaboratif. Deux statuts juridiques en découlent et sont envisageables dans le cadre d’un logement participatif : les coopératives d’habitants et les sociétés d’attribution et d’autopromotion.

Notons également que dans le cadre d’un habitat partagé, les participants sont à la fois des locataires et des propriétaires. Ils ont l’obligation de vivre sur place : il n’est pas possible de sous-louer son bien.

Quoi qu’il en soit, il est primordial de vous renseigner avant de vous lancer. Sachez que de nombreuses associations françaises telles que Toit de Choix, Habicoop sont à la disposition des porteurs de projet. N’hésitez pas !

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