L’Association des Classes Préparatoires Antillaises (ACPA) a organisé un après-midi d’échanges entre les étudiants des classes préparatoires du lycée Bellevue et des anciens préparationnaires, aujourd’hui diplômés. C’était le 3 mars dernier. Retour sur un beau moment de partage.

Le réseau ACPA

Créée en 2013, l’ACPA a pour objectif d’accompagner les
étudiants issus de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) dans l’élaboration de leur projet académique et professionnel. L’association est également un réseau qui véhicule des valeurs telles que l’excellence, l’envie d’entreprendre et la solidarité intergénérationnelle. L’ACPA a donc organisé une intervention au lycée Bellevue afin de permettre la rencontre entre étudiants de classes préparatoires et diplômés d’écoles d’ingénieur, de commerce ou de sciences po. Les préparationnaires étaient venus nombreux (une soixantaine) afin de poser leurs questions concernant les concours d’entrée aux grandes écoles, les études et surtout la vie professionnelle ainsi que le retour sur nos territoires.

L’échange intergénérationnel

La classe préparatoire est une expérience formatrice, mais surtout éprouvante. C’est pourquoi le retour d’expériences est très important. Il permet de rassurer, de préparer, d’anticiper en capitalisant sur les connaissances acquises par les autres. Les jeunes actifs ont décrit leurs expériences et ont donné quelques conseils et astuces aux étudiants venus écouter… Mais également poser leurs questions.

Les interrogations étaient nombreuses et surtout très précises :
comment gérer le stress lorsque l’on passe des concours ? À quoi ressemble la vie en école ? Combien gagne un jeune diplômé en sortie d’école ? Ou encore, quels sont les secteurs porteurs en Martinique ?

Autant de questions qui ont permis d’aborder des sujets importants dans un environnement informel et convivial.

Le retour au « péyi »

La question du retour au « péyi » a été largement évoquée. Les étudiants présents ne savent pas encore s’ils souhaiteront/pourront rentrer travailler en Martinique un jour mais ils se renseignent déjà auprès de leurs aînés qui, comme eux sont partis étudier en France continentale et ont souvent eu leurs premières expériences professionnelles hors du territoire avant de rentrer. Parmi les anciens, présents en visioconférence, certains travaillent ou étudient aujourd’hui à Londres, au Luxembourg, à Paris, à Caen ou à Rennes. D’autres sont déjà rentrés pour exercer aux Antilles. Et, quelle que soit la situation actuelle de ces anciens, tous encouragent les préparationnaires à aller au bout de leurs rêves et à rester exigeants envers eux même.

Association des Classes Préparatoires Antillaises (ACPA)

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