Sur la terrasse, dans les jardins, sous un carbet, la lumière dessine nos espaces et habille nos humeurs. 

Par Mathieu Rached

La lumière nous a toujours fascinés. C’est encodé dans notre histoire et dans notre cerveau est comme un héritage lointain et irréfutable. Le soleil, la lune, les éclairs puis le feu ont captivé les regards des premiers hommes comme ils continuent de le faire sur nous tous, à tout âge. Râ, Hélios et même Zeus, dieu de la foudre, en prendraient certainement ombrage. En 2018, la lumière est contrôlée, apaisée, sublimée, et elle se choisit sur catalogue.

Attention, même domptée, la lumière reste la lumière et elle nous fascine toujours. La preuve, le luminaire ne cesse ainsi d’être et de se réinventer entre les mains des designers qui rivalisent d’inventivité, malaxent, adoucissent, éparpillent les matières, les formes, des luminaires de nos maisons et nos jardins. En quête du luminaire qui fera date, ils conçoivent des lampadaires pour lire, des tabourets lumineux pour s’asseoir ou des spots encastrables indétectables.

Le jardin : une pièce à part

On n’éclaire pas sa terrasse comme on éclaire une pièce de la maison. Peu importe que cet espace s’appelle « salon d’extérieur » ou « salle à manger en plein air », il ne s’agit pas de transposer l’éclairage de son intérieur à l’extérieur. L’enjeu n’est pas le même, l’effet recherché non plus. Le choix du luminaire d’extérieur mérite un certain tact, idéalement le coin repas pourrait être éclairé avec un plafonnier que l’on accroche à un auvent, ou sinon en utilisant plusieurs lampadaires. La partie salon extérieur a besoin elle d’une lumière plus tamisée, on doit y voir suffisamment mais pas trop, pouvoir y feuilleter un magazine et accueillir ses proches sans leur jeter une lumière blafarde au visage.

Confort et facilité

Sans nécessiter d’installation électrique hasardeuse ou sophistiquée, la démocratisation des LED a permis de concevoir des luminaires ou meubles lumineux que l’on recharge sur une base fixe garantissant jusqu’à plusieurs heures d’autonomie. L’option lampes solaires en petits modèles à planter dans le sol le long d’un chemin que l’on veut éclairer ou près d’un rebord que l’on veut signaler est aussi une solution de complément qui fait son petit effet, ne nécessite pas d’entretien et rend un grand service en diffusant ce rayonnement électromagnétique absolument indispensable à notre humeur et à la chaleur de notre terrasse. 

Venez vous informer, vous inspirer, échanger, bénéficier de conseils de spécialistes, de solutions tant techniques que financières au 28ème Salon de l’Habitat de Martinique. 

Du 17 au 21 octobre au Stade Pierre Aliker de Dillon.

Mercredi, jeudi, dimanche de 10h à 20h et jusqu’à 22h, le vendredi et samedi