Le cabinet Morton & Associés est une institution en Guadeloupe. D’abord les parents, Jane Morton-Nimar et Louis Morton, avocats pionniers. Puis la deuxième génération, celle du fils, Louis-Raphaël Morton qui a contribué à faire de la SCP familiale le plus gros cabinet d’avocats des Dom-Tom. 

Propos recueillis par Willy Gassion

Le cabinet Morton est à l’origine une histoire de famille… 

Louis-Raphaël Morton : en 1969 ma mère, Jane Morton-Nimar, prête serment, elle est Martiniquaise d’origine. Elle a rencontré mon père, Louis Morton, Guadeloupéen, à Bordeaux alors qu’ils étaient tous les deux étudiants. Ils se marient, rentrent en Guadeloupe et ma mère s’installe comme avocat en 1970. Elle crée son propre cabinet après quelques mois de collaboration au sein du cabinet de Pierre Mathieu, l’ancien maire de Baie-Mahault. 

Mon père, qui jusque-là était Secrétaire général de mairie à Baie-Mahault puis à Pointe-à-Pitre, décide de finir sa formation en droit. Il passe son CAPA et devient avocat en 1978. C’est ainsi qu’ils décident de travailler ensemble et de monter en 1981 la SCP Jane Morton-Nimar et Morton Louis installée à l’époque au 12 rue de La République à Pointe-à-Pitre. 

Jane Morton-Nimar exerce aujourd’hui encore mais dans d’autres conditions et avec un autre volume de travail : le droit de la famille a fait sa renommée. Louis Morton, aujourd’hui à la retraite, s’était spécialisé dans le droit public et administratif. Droit de la famille et Droit public ont constitué les deux pis auxquels s’est abreuvée cette SCP à ses débuts. Excellents orateurs et bons juristes, Jane Morton-Nimar et Louis Morton n’avaient pas peur de défendre leurs convictions contre vents et marées. 

Après avoir exercé la profession d’avocat à Bordeaux, vous décidez en 1992 de retourner en Guadeloupe et d’intégrer la SCP fondée par vos parents. Comment avez-vous contribué à sa transformation ? 

J’arrive à l’époque où on est en train de passer de l’avocat maître de la parole dans les prétoires, à l’avocat chef d’entreprise. Il fallait à mon sens, une autre organisation avec une vision de la profession où le groupe est déterminant. Ce qui nous caractérise au sein de la SCP, c’est notre fonctionnement collégial. Nous jouons en équipe : sur les grandes orientations, nous recherchons toujours l’unanimité. C’est notre conception managériale au cabinet. Nous sommes aujourd’hui cinq avocats associés et quatre avocats collaborateurs. Par ailleurs, j’ai voulu développer d’autres domaines de compétences, comme le droit de l’entreprise ou le droit de l’exécution qui n’existaient que de façon marginale dans la SCP. Ces secteurs représentent aujourd’hui plus de la moitié du chiffre d’affaires du cabinet. 

Quels sont les champs de compétences du cabinet ? 

Nous couvrons la plupart des champs de compétences. Les champs historiques avec le droit de la famille et le droit public. Mais aussi le droit civil, le droit pénal, le droit des assurances, le droit des affaires, le droit social, le droit bancaire, les voies d’exécution, les procédures collectives… Nous avons le souci de la défense des intérêts de nos clients : aujourd’hui pour donner satisfaction, il faut être efficace, rapide et donc organisé. Être avocat c’est d’abord une passion pour l’Autre, c’est être à son service. 

Nous avons été le premier cabinet d’avocats en Guadeloupe à offrir à nos clients la possibilité de payer par CB, ensuite d’adopter le système dit top 3 et nous sommes en train de mettre en place un système de paiement en ligne. 

Nous voulons continuer à inscrire le cabinet dans la pérennité de notre territoire. Notre cabinet est aujourd’hui fort de son histoire et de ses compétences, il est la preuve qu’il est possible, ici aussi, d’avoir un projet cohérent et le mener à bien. Cela demande du travail et une volonté permanente de dialogue entre nous, pour offrir toujours le meilleur service possible à nos clients.

Morton & Associés

0590 82 32 45 

cabinet@morton-avocats.fr 

www.morton-et-associes-avocats.fr