Dans une optique d’amélioration constante de la qualité de ses produits, GMA a pris l’engagement du sans OGM à 99,1 % pour ses aliments pour animaux. Éclairage d’Eric Crantor, le directeur commercial. – Photographie Lou Denim

Avec une production de plus de 38000 tonnes d’aliments par an destinées aux éleveurs et coopératives de Guadeloupe, GMA confirme un positionnement décisif dans la qualité de l’alimentation des animaux de rente de l’archipel. Pourquoi avoir fait le choix du sans OGM ?

Eric Crantor : Nous avons fait le choix de l’alimentation animale sans OGM depuis Septembre 2019, afin de répondre aux exigences de plus en plus fortes des consommateurs vis-à-vis de la traçabilité des produits et de la sécurité sanitaire des aliments.

Il s’agit pour les GMA de s’inscrire dans le développement durable, en ouvrant la voie à une agriculture plus respectueuse de l’environnement.

« En fournissant la majorité des producteurs et coopératives de l’archipel, nous leur permettons d’estampiller leur production « Issu d’animaux nourris sans OGM ». »

Tout un chacun a aujourd’hui conscience que l’alimentation des animaux durant l’élevage joue un rôle primordial sur la qualité de la viande et des œufs qui en découleront. La transparence sur l’origine de nos matières premières et sur nos process constitue un gage de qualité pour nos clients et par ricochet pour les consommateurs.

En complément de l’homologation sans OGM de l’intégralité de nos matières premières, nous sommes actuellement en phase de certification STNO (Socle Technique Non OGM) pour attester du respect du cahier des charges « sans OGM » de notre diagramme de fabrication. 

Alimentation animale sans OGM - GMA - Guadeloupe
Eric Crantor

Comment les GMA valorisent-ils les produits locaux ?

Nous utilisons déjà la mélasse de canne et le carbonate de calcium dans nos formules d’aliments.

« Nous avons validé techniquement l’intérêt de la farine de banane pour remplacer en partie le maïs, mais notre difficulté tient à sa disponibilité en quantité suffisante et au coût de sa transformation. »

Nous poursuivons malgré tout nos travaux, afin d’intégrer dans le futur un maximum de ressources locales, ce qui réduira notre dépendance à l’importation de matières premières dont les cours fluctuent en permanence.

Grands Moulins des Antilles
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