En 2022, Ecofip Guyane cherche à faire de l’union une force 

Investir. L’enseigne revoit sa stratégie après une année forte en mesures sanitaires qui a modifié les projets et les relations clients. – Texte Yva Gelin

Évoquer le bilan 2021 à Ecofip Guyane pour le directeur Jacques Rayar, c’est d’abord mettre en avant qu’en comparaison à 2020, « qui était une très bonne année », 2021 a subi les conséquences de la crispation populaire due aux mesures sanitaires. « En plus de délais allongés du fait des perturbations de service dans l’administration, les matériels subissent des retards de transport et de livraison. Il arrive qu’entre-temps il faille réactualiser les dossiers qui ont déjà été laborieux à monter. » Jacques Rayar, en optimiste, cherche des solutions et, pour 2022, prévoit d’approfondir ses relations avec les organismes bancaires, financiers et sociaux. « Notre point fort est la relation client, il est donc essentiel de maintenir un accompagnement de qualité qui soit pertinent dans le contexte actuel. »

« Pour retrouver la sérénité, la motivation doit être commune. Et c’est en investissant aujourd’hui que l’on prépare demain. »

Changement de cap

« J’ai toujours beaucoup travaillé au développement du secteur agricole. » En Guyane, les agriculteurs exercent en forêt : « 2020 a été fructueuse car je suis allé, sur le terrain, constater leurs besoins et les conseiller dans la réalisation de leurs objectifs ». Une stratégie qui s’est avérée plus ardue en 2021 du fait des conséquences sanitaires et qui motive Jacques Rayar à accentuer la défiscalisation Girardin dans les secteurs du BTP, de l’artisanat, de la pêche et de l’industriel. « Ces secteurs sont moins importants sur notre territoire mais restent néanmoins essentiels. Je suis très optimiste quant à ce nouvel axe de développement. Je suis entouré d’une équipe jeune et dynamique qui est naturellement enthousiaste et favorable à cette stratégie. »

Renouer le contact

La Guyane est jusqu’à présent le territoire le plus touché par les mesures sanitaires. « Nous sommes fin novembre et cela fait à peine une semaine que les Guyanais peuvent à nouveau sortir le dimanche. L’impact mental et moral du confinement a fortement impacté le contact avec la clientèle. » La réponse est toute trouvée, rappelle le directeur, « pour retrouver la sérénité, la motivation doit être commune. Et c’est en investissant aujourd’hui que l’on prépare demain ».