À l’occasion de la Journée mondiale des zones humides, chaque année le 2 février, nous avons posé 3 questions à Mélanie Herteman, écologue experte indépendante, fondatrice de Nature et Développement en Martinique. 

Qu’est-ce que les « zones humides » ?

Ce sont des espaces à l’interface entre la terre et l’eau, que ce soit sur le littoral ou à l’intérieur des terres. Outre la mangrove, il existe une grande diversité de zones humides dans nos territoires, comme les mares, les étangs, les vasières, les lagunes, les marigots, les forêts marécageuses et les ripisylves (bords de cours d’eau).

En quoi la Journée mondiale des zones humides est-elle importante ?

Elle permet de communiquer sur leur existence et sensibiliser un très large public sur leur importance, pour la nature et l’humanité. En informant les citoyens, nous leur permettons d’agir de manière plus éclairée pour mieux protéger les zones humides.

Comment participer à leur préservation ?

Il existe une multitude de petits gestes quotidiens qui vont aider à la protection des milieux aquatiques et des zones humides. Cela commence à la cuisine et la salle de bain, pour lesquelles on peut par exemple orienter nos choix de consommation vers des produits ménagers ou cosmétiques plus respectueux de l’environnement. On peut aussi favoriser des crèmes solaires non agressives pour les coraux, ou tout simplement porter un lycra, certes, moins sexy, mais très efficace !

Plus d’infos sur www.gesteau.fr

Mélanie Herteman dédie essentiellement ses missions à l’étude du fonctionnement des écosystèmes aquatiques, zones humides et habitats littoraux et des impacts sur ces écosystèmes. Elle accompagne l’aménagement des territoires et la restauration écologique des habitats et assure la sensibilisation du public aux problématiques environnementales.

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