Assurance. À la suite du nom de cette enseigne bien connue sont ajoutés les noms de Percin et Ceylan, deux martiniquais curieusement passionnés par l’assurance. Reportage. – Texte Yva Gelin

Il est 10h, les vacances de Pâques ont débuté il y a peu et c’est sur un parking à proximité de l’hôpital de Mangot Vulcin que nous sommes. L’espace est moderne et imposant. « Ici c’est Groupama Percin et Ceylan », me dira plus tard plein de fierté Patrick Percin. Ouverte en 2020, le principe de ce Groupama au nom à rallonge n’est pas encore clair…

L’entrée du bâtiment donne accès à un hall pourvu d’une hauteur sous plafond qui a de quoi donner un torticolis et est accentuée par un imposant lustre en bois. En face, un large escalier peut laisser les esprits fantasques imaginer une réception de type cocktails et robes longues. Le style de la déco ? Ambiance chic et nature dans les bonnes proportions. L’endroit n’est pas guindé, mais tout simplement beau et agréable dans les tons verts et bois.

« On ne veut pas qu’un client vienne aujourd’hui et ne soit pas à l’aise », justifie Ludovic Ceylan. Le leitmotiv est de décloisonner l’assurance, de la rendre plus « sexy » comme ils le répètent et d’en faire quelque chose de moins conformiste et de plus abordable. 

Créateurs Groupama P.Percin L.Ceylan -Martinique
Patrick Percin et Ludovic Ceylan, agents généraux

« Ici c’est Groupama Patrick Percin et Ludovic Ceylan »

Arrivée dans les bureaux, je suis saluée en coup de vent par Patrick qui tient à finaliser un devis avant l’interview. En attendant, Ludovic, après avoir déposé une tasse de thé chaud inspirant le réconfort, expose la genèse du projet et surtout les principales différences entre une agence traditionnelle et la leur.

Pour l’exposer simplement, chez Groupama P.Percin et L.Ceylan, tous les services de la marque sont proposés, assurance auto, habitation, prévoyance ou encore des solutions épargne et retraite. Cependant, si ces derniers sont les mêmes, cette agence, gérée par ce que l’on appelle des agents généraux, a son propre fonctionnement interne.

L’équipe se compose de cinq personnes : deux agents, une conseillère commerciale, une apprentie et une community manager. Un effectif qui autorise, comme l’explique Patrick, « d’ajuster plus facilement les prises de décisions. Tout se fait plus rapidement ».

D’autre part, en plus des services déjà proposés par Groupama, l’agence propose des offres par du courtage. « C’est une vraie plus-value, car nous avons la possibilité de répondre plus largement aux besoins de nos clients. »

Baskets et évènementiel

Les deux jeunes hommes m’accueillent dans un bureau à la fois spacieux, lumineux et chaleureux. Derrière cette envie d’un intérieur réfléchi, élaboré par un architecte, se cache la volonté de favoriser la proximité avec le client. Une formule souvent entendue depuis la crise du covid et puisqu’il s’agit de proximité, autant commencer par mieux connaître ceux qui en parlent.

Patrick est le premier à se présenter. Ancien footballeur professionnel, il est par la suite resté salarié à Groupama pendant 13 ans. Occupant différents postes, aux responsabilités croissantes, le jeune homme ambitieux et visionnaire considère avoir été en formation tout ce temps. L’agence qu’il a aujourd’hui serait un aboutissement où il met en application son expérience tout en ayant l’opportunité d’appliquer librement sa vision du métier d’assureur « et pour réussir dans cette entreprise, il me fallait quelqu’un comme Ludovic. C’est mon cousin et nous habitons à 10 min en footing l’un de chez l’autre (rires). Nous sommes très complémentaires. Ludovic est plus présent sur la partie gestion de l’agence et moi sur le commercial ».

Ludovic, pour sa part, a également démarré sa carrière dans l’assurance en 2007, d’abord à Groupama, puis au Crédit Agricole. Il dirige aujourd’hui, en plus de son activité, une entreprise de restauration de baskets.

Chacun à sa manière, bien que l’on soit dans un contexte professionnel, laisse s’exprimer sa personnalité. Patrick, parle de façon simple et concise, il s’assure que ses idées soient comprises ; des idées que vient souvent étoffer Ludovic. La complémentarité des deux ne fait aucun doute. 

Agent général, kezako ?
Il s’agit d’un professionnel mandaté par un distributeur afin de proposer les offres de la marque.

Proximité concrète

Les deux cousins originaires de Trinité sont du genre à répondre aux mails et WhatsApp le dimanche, en plus d’une présence active sur les réseaux sociaux. « Comme pour beaucoup, le développement des réseaux sociaux s’est imposé avec la crise du Covid, parce qu’il fallait tout simplement s’adapter », explique Ludovic.

« Pas plus tard que cette semaine, raconte Patrick, une cliente ne pouvait pas se déplacer pour déposer des documents suite à un problème de voiture et nous avons tout gérer via WhatsApp. J’ai envoyé les mails nécessaires et sans avoir eu besoin de faire plus, elle a pu récupérer sa voiture chez le concessionnaire. Pour moi c’est ça la proximité 2.0. »

Et puis, « nous cherchons à faire mieux correspondre nos heures d’ouverture à la réalité de vie de la clientèle. Nous avons, par exemple, fait le choix d’ouvrir le mercredi après-midi et pour les clients qui ne peuvent pas se libérer en semaine, nous prenons des rendez-vous le samedi matin. Quel que soit le jour, l’heure… on s’occupe des clients », ajoute sereinement Patrick. Une façon de coller à la réalité du terrain qui est, comme le met en évidence Ludovic, qu’à « n’importe quel moment de la vie, vous avez besoin d’une assurance. Nous ne vendons pas un produit, mais une solution à une problématique de vie réelle. Cela nécessite d’échanger suffisamment pour savoir qui nous avons en face de nous et ce qui sera le plus adapté aux besoins et envies du client ».

Pour illustrer les propos, Patrick attire mon attention sur le bureau qui fait face à celui dans lequel nous sommes. « Vous voyez ce bureau, c’est ce que l’on appelle le salon de réception. » La phrase oblige un sourire. Il poursuit, « c’est tout bête, mais au lieu d’échanger avec un client en étant séparés par le bureau qui se dresse un peu comme une barrière, parler autour d’une table ronde facilite l’échange et rend l’entretien plus chaleureux ».

Et sinon pourquoi l’assurance ? Pour Patrick, c’est une question de « contact, de conseils et de diversité ». Avec ces deux-là, l’assurance est un état d’esprit. Concernant Ludovic, il s’agit du « fil rouge » de son évolution professionnelle. « Quand on tombe dedans, on ne peut pas en sortir, on accroche à la technicité de l’assurance qui ne relève pas de l’évidence car il n’y a pas deux fois la même solution. »

Les nocturnes de l’assureur

Parlons maintenant projets futurs. « Nous voyons l’assurance autrement et notre but est de modifier son image en étant moins conformiste. » Ainsi, le projet est d’organiser, une fois par semaine, des nocturnes « afin de créer du flux en agence » jusqu’à 20 h autour de réunions à thèmes qui seront l’occasion de vernissages, de rencontres avec professionnels et experts tels que des avocats, des experts comptables… « Il ne s’agit pas de parler d’assurance, mais tout simplement de se réunir, découvrir et échanger ensemble », précise Ludovic. Des paroles qui résument plutôt bien cet entretien qui, sans s’attarder sur un catalogue de services, était avant tout une rencontre humaine. C’est sans doute aussi ça l’assurance.

Groupama P.Percin et L.Ceylan
0596 10 67 68
Patrick Percin 0696 98 97 97
Ludovic Ceylan 0696 31 31 48
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