Les équipements utilisés dans le cadre d’une pratique sportive ou d’un loisir de plein air – les articles de sport et de loisirs ou ASL –, incluant les accessoires et les consommables, sont définis par le Code de l’environnement. Cette filière est large et touche à l’ensemble de ces fameux produits que nous affectionnons et qui nous veulent du bien. La gestion de ces déchets sera désormais encadrée par une loi au 1er janvier 2023. Explications.

Qui est visé par cette nouvelle loi ?

Selon la réglementation française sur les Articles de sport et de loisirs (ASL) – Article R543-330 du Code de l’environnement et suivants –, un « producteur » est une entreprise qui met des équipements sur le marché français (Métropole, DROM et COM).

Toujours selon la réglementation, le producteur est celui qui, dans son schéma de commercialisation, est : 

  • Fabricant (fabrique sur le territoire national des ASL) ;
  • Importateur (introduit des ASL provenant de pays hors de l’UE) ;
  • Introducteur (introduit des ASL provenant de pays membres de l’UE) ;
  • Assembleur (assemble des ASL provenant de pays membres de l’UE ou hors de l’UE) ;
  • Revendeur (ou distributeur), si l’équipement est vendu à sa seule marque ;
  • Vendeur à distance (vend à distance directement depuis l’étranger à des ménages ou à des utilisateurs autres que des ménages).

Et ce, que les ASL soient destinés à être cédés à titre onéreux ou à titre gratuit à l’utilisateur final (nous, le consommateur) par quelque technique de vente que ce soit.

Quels sont mes engagements en tant que producteur d’ASL ?

Le producteur est responsable de la fin de vie de ses déchets d’ASL et doit remplir ses obligations réglementaires. Pour ce faire, deux possibilités existent : soit adhérer à un éco-organisme, soit mettre en place son propre système (Article L541-10 du Code de l’environnement).

Dans les deux cas, le producteur a pour obligation de :

  • S’inscrire sur le registre national des producteurs de l’Ademe, nommé Syderep ;
  • Déclarer tous les ans les quantités et poids totaux des ASL mis sur le marché français, et le taux d’incorporation de matière recyclée par équipement ;
  • Informer les utilisateurs finaux des équipements ;
  • Financer la collecte et le traitement des équipements, et soutenir la réparation et le réemploi ;
  • Assurer la collecte et le traitement et favoriser la réparation et le réemploi ;
  • Transmettre les reportings annuels de collecte et traitement aux pouvoirs publics.

Afin d’assurer cette conformité réglementaire, Ecologic proposera une solution adaptée pour les ASL, permettant à ses adhérents de lui transférer leurs obligations. 

Quelles sont mes obligations si je distribue ce type de produit ?

À compter du 1er janvier 2023, certains distributeurs auront l’obligation de reprendre les ASL usagés de leurs clients. Il s’agira des :

  • Surface de vente entre 200 et 400 m2 dédiée aux ASL : obligation de reprise 1 pour 1 ;
  • Surface > à 400 m2 dédiée aux ASL : obligation de reprise 1 pour 0 sans obligation d’achat ; 
  • Vente à distance avec chiffre d’affaires suppérieur à 100 K€ dédiée aux ASL : obligation de reprise 1 pour 1

Qui a dit que la gestion des déchets n’était pas sportive ?

Sources : Articles L.541-10-8 & R-541-158 à R-541-164 du Code de l’environnement et www.ecologic-france.fr

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