« Toute personne qui produit ou détient des déchets dans des conditions de nature à produire des effets nocifs sur le sol, la flore et la faune, à dégrader les sites ou les paysages, à polluer l’air ou les eaux, à engendrer des bruits et des odeurs, et d’une façon générale, à porter atteinte à la santé de l’homme et à l’environnement, est tenue d’en assurer ou d’en faire assurer une élimination conforme. » 

Cela signifie que chacun doit trier ses déchets et apporter à chaque famille de déchets une solution adaptée. En Guadeloupe, une des solutions adaptée est le dépôt en déchèterie. Elles sont au nombre de 14. D’ici quelques années, elles seront au nombre de 18. 

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La problématique du dépôt sauvage

Dans trier, il ne me semble pas qu’il soit écrit, abandonner sauvagement, méchamment sur le bord de la route ou en rase campagne. Car le dépôt sauvage est une véritable plaie dans nos paysages, et il est encore dommage de voir certains, prêts à faire des kilomètres afin de jeter, abandonner leurs déchets en plein champ de canne, en espérant que l’objet abandonné se transformera… muera…en ….et en quoi d’ailleurs ?

Vous l’avez compris, ici est un billet d’humeur, de mauvaise humeur, quand je vois au détour de chemin des réfrigérateurs éventrés, des sommiers démantibulés, des matelas gorgés, des micro-ondes cabossés. 

« Les déchets abandonnés finissent par coûter extrêmement chers lorsqu’il s’agira de les extraire, les convoyer, voire même les découper et les faire entrer dans les bonnes filières de recyclage. »

Parce que finalement, ces déchets qui sont abandonnés loin de la vue de leur propriétaire, ne disparaissent pas, loin de là. Non seulement, ils vieillissent sous le joug des intempéries mais finissent par coûter extrêmement chers lorsqu’il s’agira de les extraire, les convoyer, voire même les découper et les faire entrer dans les bonnes filières de recyclage. 

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Tout déchet abandonné est un déchet qui coûte 

Les esprits malins diront que ça donne du travail à certains. Les esprits chagrins, que cela coûte cher à notre société. À 900 euros/tonne (en moyenne), il y a de quoi avoir mal…. au portefeuille. Et à l’heure des économies et du pouvoir d’achat, voilà autant d’économies que nos collectivités souhaitent faire. Tout déchet abandonné est un déchet qui coûte. Et comme nombreux sont ceux qui abandonnent, alors cela coûte encore bien cher à nos collectivités. 

« À 900 euros/tonne (en moyenne), il y a de quoi avoir mal au portefeuille. Et à l’heure des économies et du pouvoir d’achat, voilà autant d’économies que nos collectivités souhaitent faire. »

Faut-il sanctionner ? Souvent on me dit qu’avant de sanctionner, il faut sensibiliser, former. Depuis près de 20 ans que je travaille dans le domaine des déchets, je crois que la sensibilisation et la formation sont vraiment le cœur de nos actions. Et j’ai toujours le sentiment que les dépôts sauvages prennent naissance sitôt collectés. Et sincèrement : qui oserait dire qu’il ne sait pas quoi faire de tel ou tel déchet ? Est-ce encore crédible ?

Pour finir, retenez que déposer un déchet dans une déchèterie, c’est l’assurance qu’il entrera dans les bonnes vraies filières de recyclage. C’est l’assurance qu’il coutera un prix plus juste. C’est l’assurance d’avoir pu tout donner pour préserver ce merveilleux paradis guadeloupéen.

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