Dans ressourcerie, il y a ressource… Vous l’aurez compris, une ressourcerie est un endroit plein de ressources et surtout de bonnes ressources ! (Texte Christelle Diochot, Photo Lou Denim)

À l’heure où nous parlons de recyclage et de changement climatique, la ressourcerie est le lieu, « the place to be », où nous pouvons faire un geste citoyen et même éco-citoyen. Lieu de récupération, de valorisation et de revente de biens, la ressourcerie nous aide à prendre conscience que les produits dont nous ne voulons plus peuvent avoir une nouvelle vie, une deuxième vie. 

Acteur dynamique et innovant, la ressourcerie est pourtant méconnue de nos concitoyens qui souvent préfèrent jeter leurs produits. Pourtant, ces derniers peuvent faire l’objet de mise à niveau, d’upcycling, et peuvent être revendus par ces structures solidaires.

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Des ressourceries en Guadeloupe ?

Des ressourceries, il y en a en Guadeloupe, mais elles manquent encore de visibilité. À l’heure où nous parlons de pouvoir d’achat, la ressourcerie est une bonne manière d’acheter à prix solidaires des produits quelques fois re-décorés, remis au goût du jour. 

Retenez les termes suivants :

  • Réutilisation : consiste à utiliser un objet, un matériau ou un produit pour un usage différent de sa fonction initiale. Par exemple, la transformation de chaises en étagère.
  • Relooking ou customisation, qui dans la customisation du produit, apporte de la valeur ajoutée.

Certaines ressourceries commencent à travailler sur la création sur mesure, en proposant des stands et scénographies spécifiques.

Officiellement, le réseau national de ressourceries ne recense pas celles de Guadeloupe. Il y a peut-être un travail à faire de ce côté-là… Mais des ressourceries, il y en a. Beaucoup. Pas forcément déclarées. Alors qu’il y a tant à montrer et à démontrer nos savoir-faire !

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Le saviez-vous ?
Une des manières pour qu’une ressourcerie puisse avoir des soutiens sur ses activités est de contractualiser avec les éco-organismes. Ces derniers privilégient les solutions locales de collecte, de réemploi et de traitement en s’appuyant sur ces structures, qui relèvent souvent de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire). Encore faudrait-il que ces structures soient déclarées et connues des acteurs du déchet !
Plus d’infos : www.ademe.fr – www.ressourceries.info