Recettes locales. Comme le personnage de Plankton dans la série d’animation Bob l’éponge, qui cherche continuellement la recette des hamburgers, EWAG est parti à la découverte des créations péyi des restaurants Snack Élizé et plus particulièrement de ses éditions spéciales ! (Texte Karollyne Hubert, Photo Jean-Albert Coopmann)

La recette des éditions spéciales de Snack Élizé

Pour faire évoluer la carte, il faut plusieurs phases. Sandra Simphor, responsable du marketing et de la communication du groupe, nous en a confié cinq. La première consiste à analyser les tendances d’ici et d’ailleurs. Après cela, vient l’heure de la pratique. « Notre cellule R&D, accompagnée d’un chef cuisinier, explore et définit la faisabilité, en tenant compte de toutes les contraintes. » Une fois la première recette établie, un atelier de cuisine est organisé en interne. L’équipe goûte les nouvelles recettes et étudie la correspondance avec l’identité de la marque et le matching avec les palais de chez nous. « Si la recette n’est pas concluante, nous jetons par la fenêtre plusieurs mois de travail, cela peut être très frustrant… Si elle est validée, nous élargissons le test à un comité de dégustation, rien n’est laissé au hasard. » Après ces quatre phases, c’est l’heure du test industriel. « C’est notre “crash-test” à nous. Nous lançons le nouveau produit dans l’un de nos restaurants pour une durée d’une à deux semaines. Nous communiquons généralement peu là-dessus. » Cette étape est l’occasion pour les équipes d’expérimenter et d’optimiser le mode de préparation et de service sur le terrain, mais c’est aussi le meilleur moyen d’obtenir un avis objectif, “celui du client final”, précise Sandra.

Une équipe toujours à l’écoute 

L’équipe du Snack adore les défis. À travers un panel de consommateurs, ils invitent les clients les plus exigeants à goûter les nouveaux produits. « Notre panel de consommateurs est composé, la plupart du temps, de personnes qui nous ont un jour contactés dans le cadre d’une réclamation. Ainsi, quand nous lançons un nouveau produit, nous préférons faire appel à nos consommateurs. » 

« On aimerait parfois proposer certaines de nos recettes toute l’année, comme la fricassée de lambis ou le ragoût de cochon pour lequel nous nous fournissons exclusivement en viande locale. Mais le côté éphémère a aussi du bon, nos clients prennent d’avantage plaisir à les retrouver lors des grandes périodes phares qui finissent par devenir de vrais rendez-vous. En février par exemple, on retrouve le traditionnel marlin pané au manioc, en version burger Séleksyon », finit-elle. 

Pour rappel, aujourd’hui, les restaurants Snack Élizé comptent 11 enseignes en Martinique. Avec ses drives et ses gammes emblématiques de burgers, la marque a tendance à être apparentée à un « fast-food ». Mais en proposant un service qui respecte les circuits courts, la marque Élizé, vieille de 53 ans d’existence, dévoile une stratégie plus audacieuse : produire local avec des produits made in chez nous. 

LES 4 ÉDITIONS LIMITÉES DE NWÈL 

Ragoût de cochon 
Tradition de Noël pour les Antillais, le ragoût de cochon revient tous les ans depuis plusieurs années. La recette est préparée délicatement dans la cuisine centrale des restaurants Élizé à Ducos, ce qui donne cette sensation d’un repas du dimanche en famille. 

Madras Nwèl 
Avec un mélange de sucré et de salé, sa tranche de jambon se marie bien avec une petite compotée d’oignons, d’ananas et de gingembre, pour donner les saveurs péyi.

Cookie salé avec du jambon de Noël 
Afin de mettre en avant les artisans locaux, depuis 2 ans, Snack Élizé fait le pari de nouveaux produits. Depuis plus d’un an, la Maison du Cookie propose une gamme spéciale, à base de nougat péyi et de confiture de bananes ou encore avec du coco en exclusivité dans certains restaurants Élizé. Cette année, une nouvelle recette salée avec du jambon de Noël, promet de faire fureur auprès des petits comme des grands.

Pâtés salés au porc
C’est un incontournable ! On les retrouve à l’unité dans certains restaurants comme le petit bonus à ne pas manquer lors des fêtes de fin d’année.