Symbole de la multiculturalité guyanaise, Shaïna Robin défendra l’éducation des jeunes ce samedi soir à Châteauroux, elle qui est engagée dans de longues études pour devenir pilote de chasse. Et de succéder à Alicia Aylies, l’unique Miss Guyane sacrée Miss France 2017.

Née à Kourou, en Guyane, célèbre pour son centre spatial, Shaïna Robin a toujours porté son regard vers le ciel. Ce n’est donc pas vraiment une surprise si l’étudiante en 2e année de classe préparatoire aux grandes écoles scientifiques rêve depuis petite de prendre les commandes d’un avion de chasse. Élève pilote à l’aéroclub de Matoury, Shaïna avoue se sentir “émerveillée, libre et apaisée” chaque fois qu’elle survole la Guyane.

En pleine préparation aux concours des grandes écoles de l’aviation, la jeune femme de 21 ans (1,74 m) souhaite être un modèle pour les jeunes. C’est d’ailleurs un message d’éducation qu’elle portera ce samedi soir sur la scène du MACH 36 de Châteauroux. “Je tiens à les sensibiliser sur l’importance de faire des études car cela permet de s’épanouir et de réaliser ses rêves”.

La pression monte, mais je suis très excitée de participer à un joli show.

Shaïna Robin

Très attachée à ses racines

Figure de la multicularité guyanaise, née d’un père brésilien et d’une mère bushinenguée, Shaïna défendra ses origines jusque dans son costume traditionnel, inspiré de l’or de la Guyane : “l’or jaune et l’or vert”. En espérant que son attachement à ses racines séduise le jury et le public. Ambitieuse, déterminée et avenante, elle vise comme les 29 autres concurrentes la plus haute marche. “La pression monte avec l’enjeu, mais je suis très excitée de participer à un joli show. Je remercie en tout cas toutes les personnes en Guyane et ailleurs qui me donnent de la force.”

En cas de succès sous l’œil averti de Jean-Pierre Foucault, Shaïna Robin succéderait alors à Diane Leyre et deviendrait la deuxième Guyanaise à être sacrée après Alicia Aylies, Miss France 2017.