De leur temps, les Amérindiens étaient un peuple de nomades maritimes. De cette facilité de mobilité a découlé une vision de l’espace et des échanges bien plus large que la nôtre, une île pouvant être l’équivalent d’une commune actuelle. L’histoire veut qu’à l’arrivée des colons, beaucoup de ces peuples furent massacrés tandis que certains trouvèrent refuge dans les îles voisines… Leurs histoires et leurs coutumes plus ou moins gardées sous silence depuis sont parties intégrantes des populations des Antilles-Guyane. Du 15 au 18 janvier, un colloque sur l’identité intitulé « Regards croisés entre la Caraïbe et le Canada »*, choisissait de mettre en exergue ces origines et nous interrogeait, élus, chercheurs et grand public, sur l’identité de plusieurs peuples qui pourraient n’en faire qu’un seul.

*organisé par le Conseil départemental de l’accès au droit (CDAD)