Florence Naprix : « Faire entendre la Guadeloupe sous toutes ses couleurs » 

Après trois années d’absence pour cause sanitaire, du 26 au 29 mai 2023, la 21^e édition du festival Terres de Blues de Marie-Galante a fait son come-back avec une programmation musicale de très bonne fracture sur le thème de la Transmission et de l’Identité. Parmi les invités, l’artiste guadeloupéenne Florence Naprix était sur scène le 28 mai à 18h. La rédaction est allée à sa rencontre.

Texte Sandrine Chopot – Credit Photo Lou Denim

Comment abordez-vous ce festival ?

Avec beaucoup d’excitation ! Cela fait un moment que je rêve de participer à ce festival, un des plus gros de la Caraïbe. J’y ai été invitée et j’en suis ravie. C’est un honneur pour moi. Jouer sur la même scène que des grosses pointures comme Youssou N’Dour et Aswad, devant un public qui ne me connaît pas encore et que j’ai hâte de rencontrer. Quel challenge ! C’est aussi une formidable occasion de m’ouvrir vers d’autres horizons. Un potentiel tremplin… L’objectif : transformer l’essai ! (éclats de rire)

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Avec quel répertoire comptez-vous enchanter le public ?

Avec le mien. Depuis Fann Kann, mon premier album, beaucoup de chansons sont nées. C’est un plaisir de les offrir au public. Sur scène, je serai accompagnée de mes musiciens, Eric Delblond à la basse, Sonny Troupé à la batterie et Audray Clodion, au piano. Je n’aime pas l’idée de m’enfermer dans un genre musical. Il y aura, comme toujours, un mélange de jazz, zouk, soul, biguine, gwoka, histoire de faire entendre la Guadeloupe sous toutes ses couleurs. J’aurai également un invité « surprise »…

Qu’est-ce que cela représente pour vous, pour la Guadeloupe ?

Être sur scène c’est toujours l’occasion de faire passer des messages, tout en prenant et en donnant du plaisir. Je vais parler d’amour, de transmission, de responsabilité. Je suis très attachée, par exemple, aux problématiques liées à la culture. Je m’intéresse également de près aux violences entre les hommes et les femmes au sein de notre société et à comment s’en extraire. Je suis Guadeloupéenne, je veux pouvoir représenter la Guadeloupe, un pays fort, riche, en constante mutation.

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Un agenda chargé pour Florence Naprix ?

Dès la fin du mois, nous allons enchaîner les répétitions pour être prêts le jour J. Il y aura aussi quelques rendez-vous pour nous chauffer et vous mettre l’eau à la bouche. Et surtout, de belles surprises en préparation pour les semaines qui viennent !

Site de Florence Naprix