Carrière d’ultramarin : Keyza Nubret, une communicante engagée 

La rédaction fait un zoom sur des métiers d’ultramarins capables d’inspirer et d’encourager les nouvelles générations. Ce mois-ci, place à la guadeloupéenne Keyza Nubret. Enfant, elle rêvait d’être danseuse professionnelle, aujourd’hui, elle est cheffe de cabinet du directeur général de LADOM à Paris.

Texte et photo Karollyne Videira Hubert

Avant LADOM, vous étiez déjà engagée professionnellement pour l’Outre-mer ? 

Une chose m’anime : la mise en lumière des projets des ultramarins et de la diaspora. J’ai travaillé sur de nombreux projets, notamment des colloques, des projections de films, avant-première de films, de documentaires et autres manifestations culturelles. Mon objectif a toujours été de mettre en valeur la richesse culturelle et artistique de la diaspora afro-antillaise. J’ai été également collaboratrice parlementaire pendant 6 ans à l’Assemblée nationale, où je me suis occupée des relations presse et publiques, ainsi que de la communication politique. Depuis le premier juillet, je suis cheffe de cabinet du directeur général de LADOM au siège au ministère des Outre-mer à Paris.

Pour vous la communication passe-t-elle beaucoup par de l’événementiel et des rendez-vous ?

(sourire) Je suis passionnée par l’organisation d’événements culturels et de projections de films. J’ai contribué à mettre en place des événements d’envergure tels que le « Carnaval tropical » sur les Champs-Élysées et le festival « Vibrations Caraïbes ». Plus récemment, j’ai été impliquée dans l’organisation du « Festival Le Mois Kréyol », un festival itinérant qui vise à promouvoir les cultures des Outre-mer. J’ai également travaillé sur le premier festival « Bèlè » en partenariat avec la mairie de Villetaneuse. En ce qui concerne le cinéma, j’ai eu l’honneur d’organiser l’avant-première du film « FREDA » de la réalisatrice haïtienne Gessica Généus. J’ai également travaillé sur la communication et la promotion de films, notamment avec Jean-Claude Barny, réalisateur du film « Nèg Maron ». L’une des leçons clés que j’ai apprises lors de ces expériences est l’importance de définir clairement les objectifs pour chaque projet. Par exemple, lors de l’organisation de projections de films, j’ai mis en place une stratégie afin de remplir les salles rapidement après la sortie du film, car cela garantissait sa longévité à l’affiche.

En parallèle de vos missions de cheffe de cabinet, votre agence de communication poursuit-elle ses projets ?

K’S Communication continue à exister sans moi. C’est une agence de communication 360 spécialisée dans les relations publiques. Là aussi on retrouve les mêmes valeurs : la créativité, la diversité culturelle, l’engagement envers la promotion des cultures afro-antillaises et de la diaspora, notamment en mettant en lumière des personnalités et des initiatives qui contribuent à la diversité culturelle et au dialogue interculturel.