Alohé, la success story capillaire 100 % gombo made in Martinique

Née dans un bas de villa il y a à peine trois ans, la marque Alohé s’impose déjà dans les rayons des grandes surfaces. Derrière cette réussite, Fiona et Lysa Romany, deux sœurs déterminées à valoriser le gombo, trésor méconnu aux vertus capillaires puissantes.

© Jean-Albert Coopmann
© Jean-Albert Coopmann

Alohé, la success story capillaire 100 % gombo made in Martinique

Née dans un bas de villa il y a à peine trois ans, la marque Alohé s’impose déjà dans les rayons des grandes surfaces. Derrière cette réussite, Fiona et Lysa Romany, deux sœurs déterminées à valoriser le gombo, trésor méconnu aux vertus capillaires puissantes.

Laetitia Juraver

Vous connaissez sans doute Alohé, cette nouvelle marque de produits capillaires naturels fabriqués en Martinique, à base de gombo et au packaging gourmand.

Alohé c’est l’histoire de deux sœurs, Fiona et Lysa. Soucieuses d’utiliser des produits capillaires adaptés et à bas coût, elles se lancent dans la confection de produits maison. Fortes de leurs premiers essais, elles décident d’aller plus loin en créant un produit pour chaque étape de leur routine capillaire.

Confortées par l’engouement de leurs proches, les sœurs Romany décident de commercialiser leurs produits qui, depuis, n’ont de cesse de faire parler d’eux. Un succès qui confirme l’atout que représente le « made in Martinique ». 

« Nous disposons aujourd’hui de nos propres parcelles de gombo à Saint-Joseph »

Lysa Romany, co-fondatrice de la marque Alohé

« Le gombo est notre matière première. Nos 11 références en sont composées à hauteur de 92 à 98 % », explique Lysa Romany, co-fondatrice de la marque. « Le gombo était bien connu de nos grands-parents. Bien que peu utilisé sur le marché des produits capillaires, cet ingrédient présente des vertus plus puissantes encore que l’aloé vera : il hydrate en profondeur et protège du soleil, il renforce la fibre capillaire et limite la casse dans le temps ».

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Fiona Romany, co-fondatrice de la marque Alohé © Jean-Albert Coopmann

La question de l’approvisionnement et de la traçabilité s’est rapidement posée : « Pour pallier ces difficultés, nous avons dû nouer un partenariat avec un agriculteur local. Nous disposons aujourd’hui de nos propres parcelles de gombos à Saint-Joseph. Nous en récoltons près de 2 tonnes chaque année », précise Lysa. Ceci dit, une difficulté constante demeure : l’acheminement des actifs cosmétiques et des emballages qui impliquent une logistique et des coûts supplémentaires liés au transport.

En août, Alohé fêtera ses 3 ans, une période que Lysa qualifie de très intense : « Nous avons démarré dans un bas de villa, aujourd’hui nous sommes une équipe de 7. Nos produits sont désormais distribués en grande surface : les magasins Carrefour, grâce au prix de l’Agro-Transformation Locale décerné par le PARM en mars dernier, mais aussi chez Leclerc. Nous tenions à proposer une alternative locale en hypermarché. »