Entrepreneure en Martinique, c’est possible !

EWAG

« La Petite Consultante », est une jeune entreprise en pleine santé qui accompagne TPE et PME dans leurs stratégies de communication et leurs identités visuelles. La petite consultante c’est aussi moi, mère de famille et co-gérante de deux autres sociétés dans le monde nautique. Sans oublier mes quelques dix mille autres projets qui attendent gentiment que j’aie cinq minutes à leur accorder pour voir le jour…

Au commencement, les classes préparatoires

Après le bac, j’ai été poussée, comme beaucoup de bons élèves, vers les classes préparatoires. En vérité je ne savais pas tellement ce que je voulais faire de mon avenir, alors dans le doute, j’ai choisi le meilleur. Je m’engageais donc sur la voie de l’excellence française, en direction de la meilleure école de commerce possible.

C’est ainsi que je me retrouvai deux ans plus tard dans l’une des rares écoles qui proposaient à l’époque un parcours « à la carte ». N’en faire qu’à ma tête ayant toujours été une passion chez moi, j’ai suivi des cours très divers, au gré de mes envies et curiosités. Pour être honnête, ça aurait été bien plus facile de suivre le cursus communication proposé par l’école. Mais « facile »
n’est malheureusement pas à la hauteur de mes ambitions.

Le retour « o peyi »

Avant la fin de mon dernier cours, mon billet d’avion était déjà pris : il était clair que je rentrais définitivement en Martinique. Contrairement à ce que l’on peut penser, cela n’a pas été évident. Très peu de personnes ont compris ma décision. On me trouvait naïve – courageuse ? – de vouloir rentrer au pays. Travailler en Martinique leur semblait être un rêve éveillé et monter son entreprise une folie douce. Mais comme me l’a dicté ma passion, je n’en ai fait qu’à ma tête.

L’avantage de cette idée reçue, c’est que cela fait monter la valeur du CV ! Si dans l’Hexagone l’inflation des diplômes est toujours d’actualité, c’est le cours inverse qui s’exerce sur notre petit territoire. À peine arrivée, j’ai eu des propositions d’emplois extraordinaires – compte tenu de mon expérience. Flattée, j’ai accepté un poste de responsable marketing au sein d’un groupe local… mais je n’ai tenu que quatre mois avant de quitter cette entreprise pour monter la mienne. Je suis donc devenue « La Petite Consultante », suivant mon instinct féminin (le meilleur) au fil des péripéties entrepreneuriales…

Pour ceux qui se tâtent encore, OUI, on peut revenir en Martinique et la rendre plus attractive. Si ce n’est pour les autres, au moins pour nous-mêmes !

Association des Classes Préparatoires Antillaises (ACPA)

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