GFA Caraïbes : un hackathon pour l’innovation locale
Et si les solutions aux enjeux majeurs du territoire passaient par l’innovation et la jeunesse ? C’est le pari de l’assureur GFA Caraïbes en organisant le Martinickathon en collaboration avec Women in Tech France. 2 jours, 50 étudiants, 10 mentors et une majorité de femmes pour relever ce défi.
Sylvie Maisonneuve, responsable Systèmes d’Information GFA Caraïbes Jean-Albert Coopmann
GFA Caraïbes : un hackathon pour l’innovation locale
Et si les solutions aux enjeux majeurs du territoire passaient par l’innovation et la jeunesse ? C’est le pari de l’assureur GFA Caraïbes en organisant le Martinickathon en collaboration avec Women in Tech France. 2 jours, 50 étudiants, 10 mentors et une majorité de femmes pour relever ce défi.
Pourquoi GFA Caraïbes a eu l’idée d’organiser cet événement ?
Sylvie Maisonneuve, responsable des Systèmes d’Information : GFA Caraïbes est une filiale de Generali, en tant qu’assureur et employeur responsable nous voulons nous engager pour le développement des Antilles-Guyane. En organisant ce Martinickathon, nous avons voulu participer à la construction de la Martinique de demain. Nous sommes dans un marché à dimension locale : plus il se portera bien, sera dynamique, et plus nous évoluerons dans des conditions qui nous permettront d’accompagner au mieux nos populations dans leurs besoins au quotidien.
Le Martinickathon, qu’est-ce que c’est ?
Cet événement, plus communément appelé « Hackathon », s’est déroulé sur 2 jours en octobre avec pour thème « J’innove pour ma Martinique ». Nous avons réussi à rassembler 50 étudiants de 17 à 23 ans, qui ont endossé les habits de chefs d’entreprise pour réfléchir à un projet innovant pour la Martinique de demain. Chaque groupe était accompagné par un mentor, chef d’entreprise.
Quelle est la genèse de cet événement ?
Cette idée est née de la rencontre fortuite avec Angela Naser, présidente de Women in Tech France, une organisation internationale qui œuvre pour une meilleure représentation des femmes dans les métiers du numérique et de la technologie. Nous avons envie que nos jeunes se projettent en tant qu’acteurs de la Martinique, en insistant auprès des jeunes filles sous-représentées dans les STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques), qui sont des domaines porteurs et vont concerner la majorité des emplois de demain. Les équipes avaient l’obligation d’être composées d’un minimum de 2 femmes sur les 5 étudiants composant les 10 groupes.
Quels projets ont émergé ?
Une grande variété de projets. Le vainqueur, baptisé « Ti Job », a imaginé des solutions innovantes pour faire le lien entre les étudiants et les entreprises par le biais des stages ou de l’intervention de mentors pour accompagner les étudiants. Nous avons eu aussi des projets autour de la santé, de l’accès au soin.
Parlez-nous des mentors ?
Nous avions des profils assez variés. Au final, sur nos 10 mentors, nous avons été accompagnés par 3 femmes et 2 chefs d’entreprises de la Guadeloupe et 1 en provenance de l’Hexagone. Ils ont été bluffés par l’enthousiasme et les idées proposées.
Quel est le bilan ?
Un bilan très positif et prometteur, ce Martinickathon a créé un pont entre les profils et les générations et prouvé que la jeunesse martiniquaise a des idées et l’envie d’agir. Nous sommes fiers de l’émulation créée et, en tant qu’organisateur, GFA Caraïbes et ses partenaires espèrent déjà une suite à ces projets, ainsi qu’une nouvelle édition !