KesQuonDine : Choisir, commander et déguster en quelques clics
KesQuonDine : Choisir, commander et déguster en quelques clics
« Gagner du temps à l’heure du déjeuner » Xavier Blaise, créateur de KesQuonDine
« Quand j’étais étudiant à Toulouse, je ne connaissais que deux restaurants, se souvient Xavier Blaise, créateur de l’application KesQuonDine (KQD). Et aux heures de rush, pour commander à emporter, il y avait parfois 20 minutes d’attente… L’idée d’une application qui recenserait les restaurants dans les environs et présenterait l’ensemble de leur carte, avec la possibilité de commander et payer en ligne, puis de venir chercher son repas quand il est prêt, vient de là. Avantage pour les clients : éviter les files d’attente. Et pour les restaurateurs : la visibilité offerte par l’application et davantage de fluidité dans la gestion des commandes et des paiements.
Finalement, c’est en Guyane, où je suis chef de projet applicatif et fondateur de l’agence IMT Concept, que l’idée se concrétise, quelques années plus tard. C’est la première application que nous développons entièrement en interne. Une première version bêta est testée, en 2023, à l’occasion de la Wyhcella. On avait proposé à l’organisateur du festival de tester l’app pour présenter les plats et boissons disponibles et pour que les clients puissent commander en ligne. Il a dit “OK, mais je veux qu’on puisse aussi payer via l’application”. C’était un mois avant le festival et on s’est arrachés pour mettre le paiement en place. Le jour J, tout était prêt. Deux nuits blanches et quelques sueurs froides plus tard, le test s’est révélé concluant : l’application a bien tenu, pas de bug majeur à signaler et les premiers retours des restaurateurs nous ont permis d’avancer : “Untel n’a pas pu faire telle chose parce qu’on n’avait pas la fonctionnalité”, etc. Nous sommes donc repartis en développement pendant un an.
Le business model repose sur un système d’abonnement mensuel pour les restaurateurs (à partir de 60 euros par mois) et une commission sur les commandes. Nous souhaitons offrir un maximum de services aux restaurateurs qui ont aussi la possibilité de faire des offres promotionnelles via l’application. Nous les accompagnons lors de la prise en main, cela dure environ 2 à 3 heures, afin de bien cerner leurs besoins et paramétrer l’app à leur convenance. Reprendre, corriger, développer… Dernièrement, nous avons mis en place des notifications WhatsApp pour prévenir le restaurateur qu’il a reçu une commande et le client quand son repas est prêt ; nous allons maintenant entrer dans une phase active de commercialisation. »
« Une technologie accessible au plus grand nombre » Mickaël Anicette, développeur
« Le plus difficile a été de répondre aux besoins de chaque restaurateur, mettre en place des fonctionnalités qu’on puisse paramétrer en fonction des particularités de chacun. Plusieurs itérations ont été nécessaires avant d’aboutir à la version actuelle de l’app. Par ailleurs, en Guyane, il y a énormément de téléphones anciens qui circulent et les gens ne font pas forcément les mises à jour de leur système d’exploitation. Il nous fallait donc une technologie qui fonctionne sur le plus grand nombre de téléphones possible. Quant aux évolutions envisagées, nous allons encore travailler sur la géolocalisation et adapter l’application dans plusieurs langues. »
« Découvrir de nouvelles adresses » Harold Michineau, utilisateur de l’application
« Cette application est une excellente idée, car il n’y avait rien pour mutualiser les infos sur les restaurants. On découvre de nouvelles adresses, on sait si c’est ouvert, la carte est détaillée et on peut commander en ligne, c’est rapide et facile… »
Quelques chiffres
Date de création : 2023 (version Bêta), déploiement et commercialisation Guyane fin 2025 et Guadeloupe en 2026.
Investissement : 100 000 euros environ, dont 60 000 euros pour le développement et 40 000 euros pour le marketing et la communication.
2 500 téléchargements sur Apple Store.
Jusqu’à 395 utilisateurs recensés sur l’app Android à l’occasion d’un festival en 2024.