Le sport au travail, pour un salarié bien dans sa tête et dans son corps
Le sport au travail, pour un salarié bien dans sa tête et dans son corps
Santé au travail. Changer le regard du chef d’entreprise sur le sport en l’incitant à développer la pratique d’activités physiques et sportives de ses salariés, c’est l’un des rôles de la Commission sport de l’UDE. Texte Claire Jacques
« Nous sommes partis du constat que le sport contribue à réduire les problèmes de santé et de stress. »
Vous présidez la Commission sport de l’UDE-MEDEF Guadeloupe, quel est son rôle ?
Cette commission a été créée en vue d’inciter et de favoriser la pratique d’activités physiques et sportives auprès des salariés. Nous sommes partis du constat que le sport contribue à réduire les problèmes de santé et de stress. À l’UDE, nous avons élargi cette vocation première en y ajoutant deux autres missions : être partenaire des pouvoirs publics locaux en matière de sport et favoriser la formation et l’insertion professionnelle des jeunes sportifs guadeloupéens.
« Le sport peut être un outil de management, car lorsqu’on a des collaborateurs plus détendus, on a aussi de bons retours en termes de productivité. »
Concrètement, comment se traduit votre action ?
Le sport contribue au bien-être au travail des salariés et devrait à ce titre faire partie des préoccupations des chefs d’entreprise. Nous souhaitons qu’ils donnent les moyens à leurs salariés de faire du sport. Le sport peut être un outil de management, car lorsqu’on a des collaborateurs plus détendus, on a aussi de bons retours en termes de productivité.
L’idée est donc de mutualiser des activités à l’extérieur, à l’instar du dispositif « J’aime bouger », action de fitness proposée gratuitement aux salariés deux fois par semaine en partenariat avec l’Ufolep. N’importe quel collaborateur d’une société adhérente à l’UDE peut en bénéficier. Nous souhaitons également créer des rencontres sportives inter-entreprises, comme le tournoi de Futsal que nous organisons le 16 juillet 2022 au Palais des sports du Gosier.
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Vous travaillez également à favoriser la formation et l’insertion professionnelle des jeunes sportifs guadeloupéens…
En Guadeloupe, nous avons beaucoup de sportifs de haut niveau. Nous incitons les employeurs à aménager le temps de travail de ces salariés et les aidons à trouver des dispositifs pour palier leur absence pendant les compétitions. Nous veillons également à l’insertion professionnelle des jeunes sportifs afin qu’ils ne soient pas recalés dans leur recrutement eu égard à leur pratique sportive. Enfin, nous mettons en place des actions pour les aider à trouver du travail.
Bien souvent, les sportifs de haut niveau se consacrent entièrement à leur sport et laissent de côté les études ou la formation professionnelle, d’où des difficultés de recrutement ensuite. C’est pourquoi nous avons mis en place une action baptisée « Challenge ton avenir » pour les sportifs de 16 à 25 ans. Avec l’aide de partenaires comme la Mission locale, Pôle emploi, le Département et la Région, nous leur proposons d’intégrer des parcours de formation à l’issue desquels ils trouveront éventuellement un emploi. Une dizaine de jeunes a déjà bénéficié de ce dispositif.
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