L’entreprise familiale SAMIR est depuis 1969 une référence dans la fabrication d’ouvertures adaptées aux spécificités des Antilles.

Elle relève aujourd’hui de nouveaux défis.

SAMIR, Société Antillaise de Miroiterie, est dirigée avec passion par Laurent Fradin depuis 2013.

Être à la direction de l’entreprise familiale, qui compte 32 salariés, est « très motivant, car tous les salariés sont très impliqués au quotidien », comme le précise le directeur.

Un atout dans un contexte où le secteur de la construction est face à de nouveaux challenges.

Le point avec M. Fradin.

Quels sont les champs d’intervention de SAMIR ?

Laurent Fradin : En deux mots, nous fabriquons pour les particuliers et les professionnels tout ce qui permet de fermer une habitation et aussi tout ce qui est de l’ordre de la miroiterie !

  • Fenêtres, portes, volets, jalousies…, pour la partie menuiserie
  • Panneaux de verre, pour tous les usages intérieurs comme extérieurs, pour la partie miroiterie

Nous proposons à notre clientèle la vente et la pose de nos produits, avec une attention particulière portée au Service après-vente. 

Vos produits sont-ils fabriqués ici ?

Oui. Nous importons notre matière première et fabriquons nos produits dans nos deux ateliers.

Nous prenons le temps d’accompagner nos clients dans le choix des meilleurs matériaux en fonction de l’usage qui en sera fait.

« Nous les sensibilisons sur l’importance de l’entretien, unique solution pour garantir la solidité de leur matériel, dans un territoire soumis aux aléas climatiques. »

Que mettez-vous en place pour adapter vos produits aux spécificités de notre climat ?

Tout doit être pensé en fonction des risques cycloniques et sismiques. 

En premier lieu, nous conseillons nos clients sur les ouvertures adaptées. Certaines résistent mieux que d’autres à la pression du vent.

À titre d’exemple, une grande baie vitrée est déconseillée, sauf si on mise sur un profil anticyclonique.

Il faut aussi veiller à :

  • installer des systèmes de fixation performants
  • bien choisir la typologie des matériaux utilisés
  • opter pour des dimensions « raisonnables » pour les ouvertures

Vous travaillez actuellement sur cette question au sein de la Cellule régionale de la construction. De quoi s’agit-il ? 

SAMIR fait effectivement partie de la commission Menuiserie avec d’autres entreprises de l’AMPI dans le cadre d’une réflexion menée par l’État, les professionnels de la construction et les organismes de contrôle et d’assurance.

« L’objectif est de définir ensemble un plan d’actions destiné à faire évoluer les normes du bâti aux Antilles. »

Pour ne pas reproduire les mêmes erreurs qu’à Saint-Martin, dont le bâti a très peu résisté lors du passage d’IRMA en 2017.

Au sein de notre commission, nous souhaitons par exemple obtenir des aides pour la construction ou la rénovation de l’habitat.

Vous accordez aussi une grande importance à la protection de l’environnement…

Oui. Nous avons même créé un poste de chef de projet sur le traitement des déchets.

Verre, aluminium, plastique, carton, bois, papier…, tous nos déchets sont triés et envoyés dans des filières de traitement.

« Nous sélectionnons nos matières premières en fonction de leur potentiel de revalorisation, auprès de fournisseurs éco-responsables. »

Nous « faisons notre part » pour limiter notre impact environnemental.

SAMIR Industrie
Zac de rivière roche
Fort-de-France
samir@samir.fr
0596 50 00 22
www.samir-martinique.fr
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