Plan B : défiscaliser et se faire accompagner par ECOFIP 

Investir. La fin de l’année sonne l’heure du bilan et ECOFIP Guadeloupe maintient son niveau d’activité, en même temps qu’elle maintient celui de ses clients. – Texte Yva Gelin

C’est la crise, nous assène-t-on, et la première dans son genre en plus. Comment se développer et poursuivre des projets dans de telles conditions ? Chaque problème a une solution et ECOFIP Guadeloupe, malgré le contexte, continue d’incarner une alternative pour l’investissement des entreprises avec la défiscalisation dans les outremers. Bilan de l’année écoulée avec Jack Nepaul, directeur d’ECOFIP Guadeloupe.

« Limiter la casse »

« L’année écoulée n’est finalement pas si différente de la précédente », confie Jack Nepaul. « Tout comme l’année dernière, l’impact le plus important s’est fait ressentir dans le secteur du tourisme, qui étant pratiquement au point mort, n’a pas du tout investi. » À ECOFIP Guadeloupe, le secteur touristique représente 20 % du chiffre d’affaires annuel, mais comme le précise le directeur, la « casse a été limitée grâce aux secteurs moteurs que sont le BTP, l’industrie et l’agriculture ». Ainsi, la société n’a peut-être pas capté de nouveaux clients, mais grâce à un accompagnement performant, a conservé une clientèle fidèle.

Sécuriser son investissement

Le directeur d’ECOFIP Guadeloupe nous met face à la réalité suivante : « les banques sont de plus en plus frileuses et bénéficier d’un financement implique d’avoir un solide dossier à présenter. Cela est d’autant plus important que la trésorerie, dans la majorité des cas en ce moment, est insuffisante pour appuyer la demande ». ECOFIP Guadeloupe est donc un atout car « investir avec nous permet de profiter de notre réseau de partenaires financiers avec lequel nous entretenons une relation privilégiée ».

Bon à savoir

Si la casse est donc maîtrisée, les impacts ne sont pas nuls pour autant. Entre pénuries de conteneurs et de matières premières pour les composants électriques, les stocks sont plus lents à arriver. D’autre part, avec le télétravail généralisé, « toutes les démarches administratives prennent plus de temps ». Mais quelles que soient les conditions, ECOFIP Guadeloupe s’adapte. « L’administration devient un problème pour nous comme pour les clients. Même si cela va parfois au point de devoir refaire des dossiers, nous faisons notre possible pour anticiper et accélérer le processus en relançant quotidiennement les administrations ou en faisant signer des mandats aux clients par exemple. »

Un objectif pour 2022 ? « Maintenir le même niveau d’activité et d’accompagnement de nos clients », conclut le directeur.