Cannois d’origine, amoureux de la Martinique, le DJ David Bartoli a choisi l’electro-house comme langue d’expression.

Depuis 2009, il faisait des allers-retours et venait régulièrement partager son style electro-house sur l’île. Le DJ de 43 ans a réussi à trouver sa place sur la scène musicale martiniquaise et a finalement décidé de s’installer ici l’an dernier. « La Martinique est une île que j’apprécie énormément et qui me rappelle Cannes, ma ville d’origine. En arrivant ici, j’ai remarqué qu’il y avait déjà une scène techno assez ancrée dans l’île. Particulièrement sensible à l’électro et à la house, j’ai créé le festival “Martizik” en 2009 », explique David.

« J’ai acheté ma première platine vinyle quand j’avais 17 ans. Au début, j’étais juste “selector”. Il faut avoir une bonne connaissance musicale, et grâce à cela j’ai pu enrichir mon répertoire. »

Monsieur Bartoli, de “selector” à DJ 

Cannes, connu par son festival de cinéma, propose également une variété de festivals de musique incontournables. C’est dans cette ambiance festive que David baigne depuis son plus jeune âge : « J’ai acheté ma première platine vinyle quand j’avais 17 ans. Au début, j’étais juste “selector”, la personne qui se charge de sélectionner le disque et de le passer au DJ. Il faut avoir une bonne connaissance musicale, et grâce à cela j’ai pu enrichir mon répertoire. »

Aujourd’hui, cela fait plus de 26 ans que David dédie sa vie à la musique et à l’événementiel. Il connait aussi une vie de journaliste pendant huit ans à Cannes. « Ce travail de journaliste a changé mon regard sur la musique. J’ai pu écrire des articles pour des magazines tels que Nouvelle Vague, Coda et Digital Hip Hop. À travers cette expérience, j’ai appris d’autres facettes de la musique. » 

Ses inspirations

Dans son quotidien, David s’inspire de tout ce qu’il regarde, écoute et lit. Passionné de cinéma, il s’inspire de certains films pour créer ses sets. « J’ai un fort attachement avec le Brésil depuis que j’ai vu le film “Orfeu Negro” de Marcel Camus, un film musical franco-italo-brésilien sorti en 1959 », raconte David en montrant avec fierté un tatouage marqué “Elis Regina”, le nom d’une chanteuse brésilienne. « Je ne comprends rien de ce qu’elle dit dans ses chansons », avoue-t-il sans détour. « D’ailleurs je ne cherche pas à comprendre, je m’intéresse uniquement à sa voix et à chaque note jouée… » Question d’émotion. 

CLUB RIVIERA, tous les deuxièmes jeudis du mois à 21 h. En Martinique sur 98.5 FM, 104.8 FM et dans le monde entier sur l’appli mouv.fm (App Store et Google Play).

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