50 bougies… Une exceptionnelle longévité que le cabinet d’avocats Morton & Associés doit à son équipe de choc : soudée, experte et innovante. Une synergie dynamique entièrement consacrée aux besoins juridiques des Guadeloupéens. Rencontre.
Texte Marie Ozier-Lafontaine – Photo Lou Denim
Notre philosophie repose sur le principe de couvrir quasiment tous les secteurs afin de répondre aux exigences de la clientèle composée de particuliers, d’entreprises et de collectivités.
Louis Raphaël Morton, avocat associé
Morton et associés
« Une structure suffisamment grande pour répondre aux attentes de tous les clients et suffisamment petite pour se sentir en famille. » Une définition parfaite de ce que représente aujourd’hui la société SCP (services, conseils, plaidoiries) Morton & Associés. Basé à Pointe-à-Pitre, le cabinet d’avocats surprend, en effet, par la force de frappe de son équipe : 21 salariés dont dix avocats (quatre associés, six collaborateurs), des juristes, assistants juridiques et un directeur administratif et financier. Une véritable institution créée il y a 53 ans, en octobre 1970 par Maître Jane Morton-Nimar spécialiste en droit de la famille. Renforcé par l’arrivée de son mari, Louis-Gabriel Morton, puis de son fils Louis-Raphaël, le cabinet a très tôt voulu prendre son envol. Objectif : « élargir son champ de compétences ».
« Notre philosophie repose sur le principe de couvrir quasiment tous les secteurs afin de répondre aux exigences de la clientèle composée de particuliers, d’entreprises et de collectivités », précise Louis Raphaël Morton, avocat associé. « Cette organisation, fréquente dans l’Hexagone, mais plutôt rare aux Antilles, permet à chacun des avocats de se spécialiser et d’atteindre un meilleur niveau d’expertise. L’autre avantage repose sur l’intérêt des compétences transversales. Dans le cas d’un divorce, par exemple, diverses problématiques peuvent se poser autre que celles relevant du droit de la famille. Le droit du travail ou des sociétés est parfois, aussi concerné. Plusieurs avocats peuvent donc intervenir pour éclairer un même dossier. Une vraie richesse. » Travailler en groupement permet aussi de garantir une représentation optimale au client.
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Trouver des solutions grâce à la médiation
Moderne et entièrement informatisée, la SCP Morton & Associés se démarque aussi par sa capacité à innover, toujours avec le souci de satisfaire sa clientèle. Il est le premier cabinet en Guadeloupe à avoir mis en place le paiement par carte bancaire et propose depuis plusieurs années des facilités de paiement (système Top 3).
Deux activités complémentaires ont récemment renforcé les trois principaux secteurs d’activités du cabinet que sont le contentieux, le conseil et la rédaction d’actes (commerciaux, baux, etc.). « Depuis deux ans, nous intervenons comme médiateur dans tous les domaines », avance Jérôme Niberon, avocat associé, spécialiste, notamment en droit du travail. « La médiation, préalable aujourd’hui pour tout contentieux, est un process qui permet de trouver des solutions qui ne sont pas judiciaires. Le principe, intéressant, d’une résolution apportée par un tiers, neutre et impartial, tend actuellement à se développer. »
La médiation, mais aussi la formation qui occupe désormais les équipes de la SCP, certifiée Qualiopi* depuis décembre. « Nos clients expriment des besoins et nous tâchons d’y répondre », explique Louis-Raphaël Morton. « Ce ne sont pas des formations universitaires, diplômantes ou certifiantes. Elles sont, avant tout, pratiques, spécifiques et destinées à faciliter la vie des gens, notamment en entreprise ». Les avocats interviennent sur des sujets variés comme les obligations en matière d’hygiène et de sécurité, le harcèlement moral, les comportements sexistes au travail ou encore les relations clients. Une stratégie gagnant-gagnant qui satisfait la clientèle et encourage les avocats à monter en compétences et miser sur la pédagogie.
*Cette certification française atteste de la qualité du prestataire d’actions de formation notamment exigée pour bénéficier de financements publics.
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Le cabinet se structure autour d’une idée : comment être utile à celui qui franchit sa porte ? Comment améliorer sa situation ?
Jane Morton-Haynes-Nimar, fondatrice
| Au service du droit et de la femme, Jane Morton-Haynes-Nimar, fondatrice Rigoureuse et infatigable travailleuse, Jane Morton-Haynes-Nimar, fondatrice du cabinet Morton, se distingue par ses talents oratoires et sa grande ténacité. Au service de son barreau, en qualité de membre du onseil de l’Ordre et de la Carpa (caisse des règlements pécuniaires des avocats) durant 18 ans, ses combats sont également nombreux dans la vie associative. Présidente du comité guadeloupéen pour l’année de la femme en 1975, elle se lance dans le combat pour le respect des droits de la femme. Avec Gerty Archimède, George Tarer, Huguette Daninthe et bien d’autres, elle parcourt la Guadeloupe, organise des rencontres avec les femmes pour les informer de leurs droits. C’est en 2020, après 51 années de barre, qu’elle prend sa retraite. Elle a transmis en douceur le flambeau à ses associés et c’est avec plaisir qu’elle a remis les rênes du département droit de la famille et succession à Me Estelle Szwarcbart-Hubert qui y fait des étincelles. |
| « Le fruit de 30 ans de travail » Louis-Raphaël Morton, avocat associé, responsable du département : droit des affaires, des sociétés, droit bancaire, du recouvrement, de l’exécution, droit pénal et des collectivités locales. Alors qu’il s’était juré, enfant, de ne pas exercer le même métier que ses parents, Louis-Raphaël Morton, rejoint le cabinet familial en 1992. Convaincu que le métier d’avocat ne « s’exerce pas seul », il s’engage à développer l’entreprise pour gagner en efficacité. « Vous ne pouvez pas mener de front une vie de chef d’entreprise, une vie d’avocat et une vie de famille. Il n’y a que 24 heures dans une journée ! L’organisation à laquelle nous sommes parvenus aujourd’hui est le fruit de 30 ans de travail et j’en suis très fier. » Soucieux de s’adapter aux besoins du territoire et d’être « au service de sa clientèle », Louis Raphaël Morton, spécialiste en droit de l’entreprise, travaille avec une seule idée en tête : comment être utile à celui qui franchit sa porte ? Comment améliorer sa situation ? « Mon rôle est de tout mettre en œuvre pour obtenir le meilleur résultat possible. » |
| « Une approche à la fois juridique et humaine » Jérôme Niberon, avocat associé, responsable du département : droit du travail, droit social, droit collectif du travail, droit pénal, droit de la sécurité sociale, médiateur diplômé. Né d’une mère cheffe d’entreprise et d’un père syndicaliste, Jérôme Niberon a grandi dans un univers « très contrasté ». Sensibilisé très jeune aux intérêts des employeurs comme à la défense des salariés, il se spécialise presque naturellement en droit du travail dès son arrivée au cabinet Morton en 1998. Un secteur qu’il développe au fil des ans et qu’il dédie pour l’essentiel aux conflits collectifs et aux licenciements. Il défend employés comme employeurs, parfois lors de conflits sociaux de grande ampleur, avec une approche « à la fois juridique et humaine ». Une dimension qu’il appréhende avec finesse grâce à sa perception quasi sociologique du territoire et qui l’encourage à assurer d’autres fonctions comme celles de médiateur et de formateur. |
| « Une grande exigence de compétences » Estelle Szwarcbart-Hubert, avocate associée, responsable du département : droit de la famille et des personnes, successions, indivision, liquidation-partage, droit du travail, administratif et de la fonction publique, droit des marchés publics, droit pénal, droit des sociétés. Estelle Szwarcbart-Hubert n’a pas toujours exercé comme avocate. Avant de prêter serment en 2006, elle évolue dans le domaine du commerce puis dans celui des ressources humaines dans une grande entreprise locale. Une fois inscrite au barreau de Guadeloupe, Estelle Szwarcbart-Hubert intègre le cabinet Morton et s’oriente vers le droit du travail avant de s’investir pleinement en droit de la famille, des successions et du patrimoine, domaines de prédilection de la fondatrice Jane Morton Nimar. « Venant à sa suite sur ce département essentiel, il y a une grande exigence de compétences, de sérieux et d’honorabilité. Nous ne parlons pas de chiffres, mais de la vie des gens, des enfants. Des questions que l’on se doit d’aborder avec un sérieux extrême. » Un sérieux qu’elle associe à une démarche systématique d’un retour au dialogue. « Passé le temps du contentieux, il restera des gens avec des trajectoires de vie en commun. La communication est essentielle. » |
| « La force du groupe » Jacques Witvoet, avocat associé, responsable du département : droit de la construction, droit des baux, droit des assurances, droit de la sécurité sociale. Breton d’origine, Jacques Witvoet intègre le cabinet en janvier 1989 et en devient le premier associé après les fondateurs. Ses compétences sont rapidement mises au service du droit de la construction et de la propriété. « J’interviens notamment dans le cadre de procédures contentieuses suite à des mises en cause de responsabilités d’architectes ou de bureaux d’étude ». Un métier qu’il apprécie d’exercer au sein d’un groupement. « C’est assez rare qu’une structure comme la nôtre dure aussi longtemps. J’apprécie surtout les rapports entre associés, ce juste milieu entre l’entente humaine indispensable tout en étant différents en termes de compétences et de caractères. C’est cela qui fait, selon moi, la force du groupe. » Soucieux de transmettre son expérience à la nouvelle génération, Jacques Witvoet est également très investi pour accompagner et former les jeunes recrues du cabinet. |
MORTON & ASSOCIES
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