Cap sur l’Europe !

Erasmus+ 

Le programme : la mobilité Erasmus+ est soutenue par la Commission européenne et s’adresse aux étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur, y compris en alternance, dès la 1re année d’études.

La durée : de 2 à 12 mois, par cycle d’études.

Les partenaires : 76 universités partenaires dans 15 pays.

Les prérequis : niveau B2 dans la langue du pays d’accueil.

Les aides au départ : les étudiants ultramarins reçoivent une bourse de 786 €, quelle que soit la destination choisie, ainsi qu’une contribution aux frais de voyage. 

Le plus : Europass Mobilité est un document officiel, gratuit et reconnu dans toute l’Europe qui met en avant les compétences acquises durant les périodes de stages ou de formations effectuées en Europe.

Le master Erasmus Mundus TROPIMUNDO : ce master international en Biodiversité et Écosystème tropicaux permet aux étudiants d’effectuer 4 semestres de leur cursus dans l’une des 17 universités partenaires à travers le monde. Le 1er semestre se déroule en Europe. Le 2e semestre est organisé dans une région tropicale, au choix, en Guadeloupe, au Cameroun, à Madagascar, à la Réunion, au Sri Lanka ou en Malaisie. Les étudiants reviennent en Europe au 3e semestre, dans une université différente de celle du 1er semestre avant de retourner dans l’établissement de départ au 4e semestre, pour leur mémoire de fin d’études.

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Favoriser la mobilité dans la Caraïbe

ELAN  

Le programme : ELAN (échanges linguistiques et apprentissage novateur par la mobilité) est un projet porté par INTERREG Caraïbes. Il vise à renforcer les échanges au sein du bassin caribéen à travers des stages professionnels ou linguistiques. Le programme a été lancé à titre expérimental en 2019, pour une durée de 3 ans. La poursuite du projet jusqu’en 2027 est actuellement en discussion.

La durée : de 2 semaines à une année universitaire complète.

Les partenaires : University of the West Indies (UWI) et ses trois campus historiques (St Augustine à Trinidad et Tobago, Mona en Jamaïque, Cave Hill à la Barbade), université Quisqueya (Haïti) et l’université d’État d’Haïti.

Les prérequis : un niveau B1 minimum dans la langue du pays d’accueil.

Les aides au départ : une bourse de 700 €/mois ainsi qu’une aide aux frais de voyage (jusqu’à 80 % du prix du billet d’avion aller-retour), dont le barème dépend de la destination choisie.

Le plus : le site du programme référence les offres d’emploi et de stages à pourvoir dans la région.

Les chiffres : 60 étudiants de l’UA sont partis depuis la création de ce programme (56 % en provenance de la Martinique, 44 % de la Guadeloupe) ; ainsi que 45 stagiaires et étudiants MEEF de l’INSPE Martinique et Guadeloupe, pour 2 semaines d’immersion à Sainte-Lucie. Sur l’année universitaire 2022-2023, on enregistre 15 étudiants antillais en mobilité sortante : 6 étudiants de la filière FIFCA (filière intégrée de science politique) pour une année académique, 4 étudiants en mobilité de semestre d’échange et 5 étudiants en mobilité de stage.

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Une porte ouverte sur le Canada

BCI

Le programme : le bureau de coopération interuniversitaire (BCI) est une organisation qui regroupe 20 établissements québécois. Sa mission consiste à favoriser les échanges notamment par le biais du PQÉÉ (programme québécois d’échanges étudiants) qui regroupe 7 universités membres.

La durée : 1 semestre ou une année universitaire complète.

Les partenaires : 7 universités (UQAT, UQAR, université de Laval, UQTR, université de Sherbrooke, ÉTS, UQO)

Les prérequis : avoir validé la 1re année de licence et avoir un bon dossier académique (13 de moyenne minimum).

Les aides au départ : il n’existe pas de bourse spécifique pour ce programme. Une bourse d’aide à la mobilité internationale peut être attribuée aux étudiants boursiers sur critères sociaux (400 €/mois).

Le plus : Le service Accueil Plus est mis en place pour les étudiants internationaux dès leur arrivée à l’aéroport international Montréal-Trudeau. Service gratuit, il permet de faciliter l’arrivée des étudiants étrangers, notamment lors de leur passage dans les bureaux d’immigration.

Le coup de cœur des étudiants : le Canada est la destination privilégiée des étudiants ultramarins. Avant la crise sanitaire, une délégation des universités du Québec venait régulièrement à la rencontre des étudiants martiniquais et guadeloupéens dans le cadre des journées « étudier au Québec ». Le site de l’université du Québec à Montréal (UQAM) possède même une page dédiée sur son site Internet intitulée « Futurs étudiants guadeloupéens et martiniquais ». 

Étudier sur un campus Américain ou Britannique

Conventions hors programme dédié

Le programme : des conventions sont signées avec différentes universités américaines et britanniques. Depuis la sortie du Royaume-Uni de l’UE, la mobilité dans ce pays ne dépend plus du programme Erasmus.

La durée : 1 semestre

Les partenaires : 4 universités américaines d’État en Louisiane, en Floride et en Géorgie ; 4 universités britanniques (Cambridge, King’s College London, Warwick, Nottingham).

Les prérequis : passer un test de langue, il faut obtenir un score minimum de 80 au TOEFL pour les États-Unis, voire un minimum de 110 pour certaines universités britanniques, et obtenir un visa.

Les aides au départ : comme pour le programme BCI, il n’existe pas de bourse spécifique pour ce programme. Une bourse d’aide à la mobilité internationale peut être accordée.

Le plus : l’université des Antilles participe à plusieurs programmes visant à favoriser les échanges avec les États-Unis comme le programme d’études en partenariat avec Howard University, dont la doyenne, Gladys M. Francis, est guadeloupéenne. 

À noter : les conventions d’échange américains de l’UA ne se limitent pas aux États-Unis puisqu’il est également possible d’étudier en Colombie, à l’universidad nacional de Colombia, à Bogota.