Aller plus loin que la danse: rencontre avec Jenny Paulin
Aller plus loin que la danse: rencontre avec Jenny Paulin
Danseuse, chorégraphe et aujourd’hui coach professionnelle, Jenny Paulin a fait du corps, du bien-être et du mieux-être ses domaines d’expertise. – Photo Nicky Mariette
Rencontrer Jenny Paulin, c’est questionner le corps. Le nôtre et le sien. Le corps adulte, le corps enfant. Son corps d’enfant de trois ans « qui ne tenait pas en place », son corps turbulent, son corps qu’il fallait assagir.
« Petite, je ne tenais pas en place, ma mère devait constamment contenir mon énergie. Elle a rapidement compris qu’il fallait exploiter ce potentiel-là, trouver une solution pour la petite fille pleine d’énergie que j’étais et qui aimait la musique. »
Un corps fait pour la danse
Dans ses veines, dans son cœur et dans tout son corps : les musiques et les danses traditionnelles de la Guadeloupe et de la Caraïbe. Un joli atavisme artistique : « je suis une caribéenne, ma mère est de Saint-Barth, elle a toujours aimé le gwo-ka. Mon père est Martiniquais et j’ai des ascendants qui viennent de l’Ile de la Dominique. »
Le corps de Jenny Paulin est fait pour la danse, c’est le diktat de la nature. La danse apprise dès son plus jeune âge va le lui confirmer.
« Je n’étais qu’un bout de chou quand j’ai été repérée par Nadia Pater qui nous enseignait la biguine, le gwo-ka et le quadrille»
« Très vite elle a conseillé à ma mère de m’inscrire à l’Akadémiduka où j’ai effectué tout mon apprentissage des danses traditionnelles sous l’autorité de Jacqueline Cachemire-Thole. Les gens me disent aujourd’hui ; ou sépitit ay vrèman (rires)… Jacqueline Cachemire-Thole, a fait un travail extraordinaire dans le gwo-ka, c’est elle qui l’a fait entrer dans les écoles. »
Les danses traditionnelles et plus tard, à l’adolescence, les danses urbaines et contemporaines : le modern jazz avec Jean-Claude Bardu, le hip hop, et le fitness.
« Après un an de fitness, j’ai participé au championnat de Guadeloupe de Fitness en équipe que nous avons remporté, puis il y a eu les championnats de France et du monde. Sur 15 équipes nous avons terminé 8ème au championnat du monde, cela a été une grande fierté pour nous. »
La danse comme une obsession
Jenny adolescente est fidèle à ses rêves d’enfant. La danse, la danse, la danse. La danse comme une obsession, la danse dont elle ne peut se défaire. Ce ne sont pas ses pieds qui la tiennent debout et la font avancer, mais ce sont bel et bien la fidélité à ce qu’elle est, et sa détermination.
« Je veux être danseuse professionnelle depuis l’âge de 7 ans, à l’école primaire, j’organisais lors des récréations, des cours de danse, puis au collège et au lycée j’ai mis en place des ateliers de danse. »
Form’Aka concept novateur
C’est à Paris où elle fait ses études d’esthétique, de cosmétique et de massage que Jenny initie Form’Aka le concept novateur qui va participer à sa renommée en Guadeloupe et à l’étranger.
«C’est une idée que j’avais en tête depuis longtemps, c’est l’alliance du sport et du gwo-ka. »
Depuis, Jenny n’en finit plus de grandir, d’innover et d’entreprendre. En 2009, elle ouvre son cabinet d’amincissement et d’esthétique. Elle devient sur tous les territoires français, l’ambassadrice de Soka Fit..
Maîtriser le corps dans sa globalité
Maîtriser le corps dans sa globalité : le corps dans la danse, le corps dans le sport mais aussi le corps quand il dit la souffrance.
« Au-delà des cours, je me suis aperçue que les gens cherchaient autre chose, ils venaient me voir après les cours pour discuter, me confier leurs difficultés, je me suis formée pour les accompagner dans leur cheminement, les aider à atteindre leurs objectifs.
« Ma mission est d’être aux côtés des gens, j’aime les gens. Avec mes nouvelles compétences, mon accompagnement est complet, mon écoute est plus active et de meilleure qualité. »
Instagram : Jenny Paulin officiel |