A 27 ans, Anicet Zadick est revenu s’installer en Martinique pour participer à la construction de l’île de demain.

Un engagement professionnel et personnel qu’il nous détaille.

De la « prépa » au doctorat

Après l’obtention de son baccalauréat en 2008, il poursuit en classe préparatoire scientifique, près de Toulouse.

En 2010, il intègre l’école d’ingénieur PHELMA (Grenoble-INP) et se spécialise en sciences de matériaux et en énergie.

Son diplôme d’ingénieur en poche, il poursuit en doctorat sur le développement de la filière hydrogène (stockage d’énergie).

En 2016, il valide son grade de docteur de l’Université Grenoble-Alpes et prépare son retour dans le secteur privé.

Son parcours s’enrichit de plusieurs expériences à l’étranger (États-Unis et Brésil).

C’est au cours de ces expériences internationales que son identité martiniquaise et caribéenne finit de se forger, et que sa volonté de « rentrer au peyi » s’est affirmée.

Un retour au péyi engagé

A son retour au pays début 2017, Anicet Zadick rejoint une jeune start up martiniquaise œuvrant à l’essor des énergies renouvelables dans les territoires insulaires.

Il s’investit également activement dans l’ACPA (Association des Classes Préparatoires Antillaises) qu’il vice-préside aujourd’hui.

En 2019, il change de secteur et devient directeur d’exploitation de la société SOMANET où il gère aujourd’hui une dizaine de collaborateurs et une flotte de camions qui sillonnent le territoire pour permettre la collecte et le traitement des eaux usées.

« L’eau, et plus singulièrement l’assainissement, est un enjeu majeur pour la Martinique.

Concernant l’assainissement non collectif (fosses septiques, microstations d’épurations, etc.), les défaillances de beaucoup d’acteurs de la collecte et le sous-entretien des dispositifs entraînent une pollution inquiétante de nos sols et de nos eaux (rivière, bords de mer…).

Une catastrophe pour la santé des Martiniquais et pour l’attractivité du territoire.

Par la qualité de ses services, son respect de l’environnement et de la réglementation, je souhaite que la société SOMANET soit un exemple à suivre et qu’elle participe à l’amélioration des pratiques du secteur. ».

Un conseil pour les futures générations ?

« Si vous souhaitez rentrer au pays, n’hésitez pas, revenez !

Toutefois …

  • Préparez votre “retour au péyi” en vous rapprochant des structures pouvant vous éclairer.
  • Mettez-vous dans un « état d’esprit » favorable et adéquat. Préparez-vous à la pluridisciplinarité et à la prise de responsabilités nécessaires dans les petites structures du territoire (TPE, PME, ETI).
  • Surtout, préparez-vous à vous engager au-delà des seules missions professionnelles !

« Rentrer pour travailler, d’autres pourraient le faire. Ce qui fera avancer notre territoire c’est le « plus » que vous pourrez y apporter ! ».

Anicet Zadick
ACPA : Association des Classes Préparatoires Antillaises
+596 696 86 78 24
contact@acpa-asso.com
www.acpa-asso.com