Bilan. 2 juillet au 9 octobre 2021. Après cent jours à la tête de la Collectivité Territoriale de la Guyane, les équipes ont souhaité dresser un premier bilan auprès des Guyanais. – Tribune de notre partenaire.

Un plan d’urgence pour l’économie

Pour ce qui est de l’économie, 30 millions ont été attribués à la CTG dans le cadre d’un partenariat avec l’État. Dans ce budget, 20 millions d’euros seront utilisés pour augmenter la capacité d’autofinancement de la Collectivité, ce qui permettra la création d’un levier pour le programme pluriannuel d’investissement. Les 10 millions d’euros restants seront dédiés au rééquilibre des comptes, mais aussi, pour apurer la dette.

Un autre point économique à retenir du bilan est le dispositif d’accompagnement aux entreprises. Très touchées par la crise, les micro-entreprises et les TPE restent vulnérables. C’est la raison pour laquelle le dispositif d’aide aux entreprises continue. 

Le sanitaire en toute transparence

La CTG a mis en place un Comité Citoyen pour la Transparence, une instance indépendante née de la volonté de la Collectivité, de la Préfecture et de l’ARS, afin de permettre aux citoyens de se saisir des questions liées à la crise sanitaire et suite aux interrogations exprimées par la population guyanaise.

Concernant le projet de CHRU, l’installation du Comité Territorial de Pilotage a été faite, afin d’organiser la coordination territoriale et d’assurer sa mise en œuvre pour une création à l’orée 2025.

D’autres initiatives pour renforcer le secteur sont également présentées dans le bilan : le financement de 5 postes de chef de clinique par la CTG, ainsi que la formation de médecine en Guyane, à travers la création d’un 1er cycle d’études de médecine sur le territoire prochainement. 

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Un grand coup de pouce pour l’éducation

Plusieurs réunions avec le Rectorat et les partenaires ont été organisées avant la rentrée dans le but de trouver des solutions aux problématiques d’affectation, de transport ou encore de protocole sanitaire. Les représentants de la Collectivité se réjouissent également de la première convention avec le RSMA, qui met à disposition des plateaux techniques dans le but d’assurer la formation professionnelle des jeunes lycéens.

L’accompagnement des bacheliers et étudiants dans leur poursuite d’études est aussi relancé avec le programme ATE (Aides Territoriales aux Étudiants). L’objectif du projet est d’encourager l’élévation du niveau de qualification des jeunes afin de leur permettre un meilleur positionnement sur le marché du travail local, ainsi que de les accompagner financièrement, pour les frais liés au transport, à l’hébergement, à la restauration et à l’équipement.

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Coopération culturelle et relations transfrontalières 

Sur ces 100 premiers jours de mandat, les nouveaux représentants ont déjà rencontré les hautes autorités politiques du Guyana et du Suriname. La coopération se présente sur tous les secteurs, notamment dans le projet environnemental « bio-plateaux », avec les pays voisins, comme le Brésil et le Suriname, où le projet de recherche sur l’eau prend forme.

Pour la culture, la restauration des bâtiments patrimoniaux fait aussi partie des projets destinés à la valorisation du patrimoine local. La restauration de l’immeuble Franconie, l’un des monuments historiques guyanais, est un exemple. En plus du chèque du Loto du Patrimoine de 400 000 euros, le projet s’inscrit dans le cadre d’un projet de rénovation piloté par la CTG à hauteur de 1 250 000 euros.

Toujours dans la culture, les citoyens ont aussi bénéficié des dispositifs éducatifs destinés à la valorisation du secteur culturel. Créé tout récemment, le projet estival « Graines d’Artistes »  est une initiative  pour les jeunes guyanais qui veulent développer leurs techniques artistiques, et une opportunité pour la Guyane de découvrir des nouveaux talents cachés. 

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