Engrais. Membre de l’IGUAFLHOR depuis 2009, le fabricant de solutions de fertilisation SCIC Guadeloupe se distingue par son accompagnement personnalisé du client. Ses points forts ? Expertise agronomique et flexibilité de l’outil industriel. – Texte Adeline Louault

Créé en 1978, le groupe SCIC est présent sur l’ensemble des territoires d’Outre-mer. L’entité guadeloupéenne, dirigée par Patrick Seignouret, répond aux besoins des agriculteurs en leur fournissant des solutions complètes de fertilisation et de services au champ. 

Patrick Seignouret - directeur du groupe SCIC
Patrick Seignouret

« Les différents programmes de fertilisation organique mis en essai chez nos clients, avec les organismes de recherche et de vulgarisation locaux, démontrent de très bons résultats. »

Un métier en perpétuelle évolution

Dotée d’une capacité de production de 20 000 tonnes par an, la SCIC Guadeloupe fabrique 90 % d’engrais minéraux pour l’agriculture conventionnelle et 10 % d’engrais organo-minéraux pour l’agriculture biologique et l’agroécologie. « Nous achetons des matières premières minérales et organiques sur les marchés mondiaux et nous les importons en vrac ou en container », explique Patrick Seignouret. « Nous les stockons dans les silos de nos usines et les mélangeons selon des recettes “NPK” répondant aux besoins des cultures (cultures vivrières, canne à sucre, banane …), aux contraintes pédoclimatiques et aux pratiques des agriculteurs. » 

La gamme de matières premières compte un grand nombre de minéraux utilisables en agriculture biologique. Depuis 2019, l’offre a été complétée de manière à proposer des engrais organo-minéraux, fabriqués localement et autorisés en agriculture bio.

Production d'engrais - Groupe SCIC - Guadeloupe

« Les différents programmes de fertilisation organique mis en essai chez nos clients, avec les organismes de recherche et de vulgarisation locaux (CIRAD, IT², CTCS…), démontrent de très bons résultats. » L’utilisation de minéraux et d’organiques sélectionnés pour leur conformité aux cahiers des charges de l’AB permet en effet le maintien du rendement et de la qualité des productions. Bien que plus coûteuse, cette fertilisation participe à la conservation des sols. « Nous observons une augmentation de la demande sur ce segment », note le directeur de la SCIC Guadeloupe. 

« Nous sommes en mesure de concevoir et de fabriquer des formules à la demande, répondant aux besoins des micro-marchés. »

Souplesse et adaptation pour des engrais sur-mesure

Le point fort de la SCIC est de savoir s’adapter en permanence aux demandes des agriculteurs guadeloupéens ainsi qu’aux spécificités agronomiques et économiques locales. « Nous sommes en mesure de concevoir et de fabriquer des formules à la demande, répondant aux besoins des micro-marchés. » Une flexibilité et une capacité d’adaptation qui nécessitent une grande proximité avec le client ainsi qu’une veille permanente sur les techniques les plus innovantes. « Les agriculteurs sont notre moteur de réflexion et de remise en question. » 

L’ingénieur agronome Louis Valton – qui a rejoint le groupe SCIC en 2017 – a intégré l’équipe de la SCIC Guadeloupe dans le but de poursuivre le développement du service d’analyses au champ, un outil indispensable d’aide à la décision qui permet aux agriculteurs d’optimiser et d’améliorer l’efficience de leurs programmes de fertilisation.

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