Tour d’horizon des métiers d’ultramarins, capables d’inspirer et encourager les nouvelles générations. Ce mois-ci : Romain Leatham, collaborateur parlementaire.

Je travaille pour l’intérêt général !

Romain Leatham, collaborateur parlementaire

Quel est votre parcours  Romain Leatham ?

Enfant, je rêvais de devenir orthopédiste. Je me suis donc orienté vers un bac scientifique au lycée de Versailles, en Guadeloupe, afin de satisfaire ma “passion pour les os”. Mais, en classe de terminale, ma participation au concours de plaidoirie du mémorial de Caen m’a révélé une appétence pour le droit.  À partir de là, j’ai commencé à m’intéresser à la défense d’autrui et à l’intérêt général, expression qui m’est chère aujourd’hui. Le bac en poche, je pars à l’Université de Lille pour étudier le droit en parcours droit européen. Après l’obtention de ma licence, je rejoins l’Université Panthéon-Sorbonne en master 1, puis l’Université Panthéon-Assas où je mène aujourd’hui ma thèse. 

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Comment se passe le travail de collaborateur parlementaire ?

C’est un métier d’une grande variété, auprès du député, le collaborateur parlementaire est aussi bien un conseiller technique que politique. J’aide à l’élaboration des textes législatifs ; j’assure autant que possible le lien entre les administrés de la circonscription et le député et, lorsque cela est nécessaire, je l’accompagne dans ses déplacements. Cela m’aide à mieux m’imprégner des problématiques de terrain.

Le droit est-il la voie royale pour une carrière en politique  ? 

Le droit aide à mieux comprendre les mécanismes politiques entre les différentes institutions. Le droit est un allié, mais je n’irai pas jusqu’à dire qu’il est la voie à suivre par excellence. La politique, ce n’est pas que du droit. Aucune bonne politique ne peut se faire sans une vision d’envergure, une vision pluridisciplinaire. C’est la raison pour laquelle la politique est et doit être ouverte à tous les types de profils. C’est cela qui fait sa richesse.

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À quel moment décidons-nous de travailler pour l’intérêt public  ?

En tant que doctorant, j’ai été chargé d’enseigner le droit de la Licence 1 au Master 1 et, hormis les corrections de copies, j’en garde un très bon souvenir. Je n’ai d’ailleurs pas claqué la porte, mais j’ai aussi toujours voulu confronter mes connaissances juridiques aux terrains, aux problématiques de tous les jours. Le métier de collaborateur parlementaire permet justement de satisfaire cette curiosité, des sujets à découvrir et à approfondir, il y en a à foison.