Créé en 2020, le cabinet d’avocats Legalprotech-Avocats intervenant notamment en droit des nouvelles technologies – l’un des rares en Guadeloupe – souhaite rendre le droit plus accessible aux porteurs de projets et entreprises.

Texte Audrey Juge – Photo Lou Denim

Oui, j’ai eu cette volonté de rendre le droit accessible aux jeunes porteurs de projets et contribuer ainsi au développement des entreprises et du territoire

Christelle Reyno, avocate et fondatrice de Legalprotech

Vous avez lancée seule Legalprotech le 1er avril 2020, en plein confinement. Beaucoup ont pensé que vous renonceriez mais aujourd’hui le cabinet s’est bien étoffé…

Christelle Reyno, avocate et fondatrice de Legalprotech : C’est un projet qui paraissait fou à l’époque ! Presque 3 ans après, nous sommes une équipe de six collaborateurs.

Une grande partie de notre activité concerne le droit des nouvelles technologies : le digital, les télécoms et l’innovation. Je traite aussi le contentieux car j’ai démarré ma carrière en arbitrage international de la construction notamment.

Mon assistante Sylvie Offranc, véritable bras droit, et Samuel Denin, juriste, m’ont suivie de notre ancien cabinet. Samuel intervient sur le droit social, le droit de donnée, le droit des contrats, les subventions européennes pour les porteurs de projets et tout ce qui touche à la propriété intellectuelle. Il travaille sur le droit des nouvelles technologies avec moi. Améla Ardanuy, arrivée récemment, intervient en droit social, des sociétés et sur le contentieux commercial. Marwan Escoulan, opère en droit des sociétés et des contrats. Et Keyla Lollia est notre assistante juridique apprentie. Trois langues sont parlées au cabinet pour traiter les dossiers dans la Caraïbe ou à l’international.

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Avec Legalprotech, vous souhaitiez démocratiser l’accès au droit pour les porteurs de projets…

Oui, j’ai eu cette volonté de rendre le droit accessible aux jeunes porteurs de projets et contribuer ainsi au développement des entreprises et du territoire. Je me suis rendue compte que les clients avaient peur de l’avocat. Pour le rendre plus accessible, j’ai commencé par le digital, avec des consultations en ligne moins chères. Ensuite, j’ai noué des partenariats avec des associations ou institutions, telles le Village by CA, les Premières de Guadeloupe, la pépinière Audacia et Cap entreprise (dispositif de Cap Excellence). Ces partenariats me permettent de proposer des tarifs ultra préférentiels à ceux qui n’ont pas beaucoup de moyens pour se lancer. Ainsi, ils peuvent faire appel à un avocat à moindre coût ou presque gratuitement quand mes honoraires sont pris en charge par Cap Excellence. Nous sommes un cabinet engagé.

Une promesse que reprend votre leitmotiv : « répondre à vos besoins en services juridiques en alliant humain et innovation »…

Legalprotech est un cabinet à la pointe de la technologie mais qui développe de vraies relations avec ses clients. C’est lié à mon parcours atypique. D’abord secrétaire dans un cabinet d’avocats, puis juriste en entreprise, cliente d’avocats, j’ai cette vision élargie du métier et des attentes des clients. Ils apprécient de se sentir écoutés et compris, qu’on s’adresse à eux avec des mots simples. Les profils qui m’entourent sont à cette image, humains, proches dans l’accueil et dans la relation client, toujours disponibles et très réactifs.

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Legalprotech propose deux formules d’accompagnement : le classique et le digital ?

L’accompagnement digital est beaucoup moins onéreux. Il donne accès à une consultation en ligne pour une question simple et une réponse sur la plateforme. Ou bien, il permet de télécharger des modèles de documents (CGV, politiques de confidentialité, mentions légales…). Nous intervenons en relecture pour s’assurer que tout est correct. La version classique est un accompagnement à la demande sur des dossiers plus complexes, ou quand les gens préfèrent un entretien en présentiel.

Et différentes formules de règlement sont-elles possibles ?

À l’heure, au forfait ou à l’abonnement comme avec un opérateur téléphonique ! Des formules mensuelles sur-mesure, avec des tarifs dégressifs selon le nombre d’heures d’intervention. Cela permet d’étaler le budget sur l’année.

De nouveaux projets pour 2023 ?

J’ouvre un bureau secondaire en Martinique qui sera tenu par une avocate intervenant en droit des sociétés et fiscalité. La demande est forte dans mon domaine, le droit des nouvelles technologies et de l’innovation, c’est plus intéressant d’être sur place.

Legalprotech
117 rue Frébault
97110 Pointe-à-Pitre
0590 446 767
www.legalprotech.fr