Texte Axelle Dorville

LIVRE

Au clair de lune

Photographe de mariage, de maternité, de célébrités et de modèles, Cameron Hyman est un jeune photographe autodidacte d’origine saint-martinoise. De retour sur son île, il a conçu un projet photographique particulier, dévoilé dans son premier livre Moonlit stories : une série de clichés en noir et blanc, réalisés lors des 25 soirées de pleine lune de 2021 et 2022. Des scènes féminines poétiques au grain original, accompagnées de textes, à feuilleter et re-feuilleter. 

culture
Moonlit stories, Cameron Hyman. Disponible sur thefriendlybooks.com

PODCAST  

Un bestiaire dans les oreilles  

Mignons ou effrayants, aquatiques, aériens ou terrestres, minuscules ou gigantesques, les animaux ne sont généralement pas très bien connus des enfants (voire des plus grands). En collaboration avec le Muséum National d’Histoire Naturelle, France Inter propose un podcast ludique et instructif dédié aux 5-7 ans. Chaque épisode d’une dizaine de minutes plonge les auditeurs dans une rencontre divertissante avec une bestiole, pour à la fois découvrir son monde et en apprendre plus sur son espèce.  

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Bestioles, sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, le site de France Inter et Radio France

DOCUMENTAIRE

Récits de migration

Trois saisons et vingt épisodes pour raconter les migrations pour la Martinique, au sortir de l’esclavage jusqu’à aujourd’hui. C’est le projet de la série documentaire “La voix des sans-voix”, diffusée par France TV. Sur fond de photographies d’époque inédites, à travers les témoignages de descendants d’immigrés, se révèlent les destins de ces nouveaux Martiniquais, d’origine chinoise ou indienne, venus du Proche-Orient ou encore d’Italie, mais aussi d’Haïti et de Sainte-Lucie. Sous la forme d’interviews de spécialistes, trois épisodes permettent d’adopter un regard ethnologique, historique et sociologique sur la société martiniquaise post-esclavagiste.  

Bande-dessinée

La BD dont vous êtes le héros 

Afin de sensibiliser le grand public au sujet de l’agroécologie, deux chercheuses de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), en partenariat avec des référents scientifiques et grâce au crayon de l’illustratrice Caroline Gaujour, ont conçu une bande dessinée interactive de vulgarisation. Dans la peau de Thomas, consultant international, il s’agit de concevoir un projet agricole de développement rural à Madagascar, grâce à une enveloppe d’1 million d’euros. Mais chaque décision peut avoir des conséquences, sur les populations, sur le climat, sur la coopération internationale. Un “jeu” passionnant et instructif. 

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Une question à un million, L’histoire d’un investissement dans le développement durable et rural. Sur carolinegaujour.com/bd-ird/

Ce qu’il ne falait pas louper

Texte Yva Gelin

Combat de Coqs au Pitt Clery

Que l’on soit protecteur des animaux ou pas, les combats de coqs intriguent. Comment sont-ils entraînés, quelles préparations avant le combat, comment fonctionnent les paris ? Mais déjà la porte se ferme et le combat commence…

Podcast Sé Nou Menm Ki La

Nouveau métier 

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Joanne Leonin, design social

“Pour tout projet : prendre en compte des problématiques sociales”. Joanne Leonin fait du design social ! Elle explique ce que c’est, son parcours professionnel et comment elle met l’humain au cœur de son travail avec l’exemple du décrochage scolaire chez les jeunes.

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Photographie épanouissante

culture
Gaël Rapon, photographe, directeur artiste et community manager

« J’aide les gens à s’ancrer, à s’accepter tels qu’ils sont ».

Gaël Rapon

Gaël Rapon, photographe, directeur artiste et community manager originaire de la Martinique fait découvrir sa passion : la photographie thérapie. Une passion par laquelle il a appris à s’aimer en mettant visuellement les autres en valeur.

Les nouveautés du recrutement

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Le monde du recrutement a changé et Taloumay Conseils explique comment. L’employeur a des attentes, l’employé en a également, la productivité est pensée autrement… Il s’agit aujourd’hui de pouvoir s’accorder sur ces nouveaux critères si l’on souhaite recruter.

Quoi de neuf sur ma playlist ?

Chaque mois, la programmation de Mouv’FM s’enrichit de 25 nouveaux titres par semaine. Une sélection minutieuse opérée par un directeur d’antenne exigeant. Zoom de la rédaction sur un des derniers titres : « The meeting place » de Habesha Family.

En famille

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« Habesha family » est un groupe de musique qui, comme son nom l’indique, fait de la musique en famille. Byronigeria, le père, a commencé par le Rap dans les années 80. Comme il l’explique, « la musique, c’est une nécessité. La créer, la mixer et la partager est également devenu une nécessité pour mes enfants. À la maison, il y a des appareils pour mixer partout, les enfants s’y sont branchés très naturellement ». Dans cette fratrie : deux filles, Génet (paradis) et Tibisay (forêt aromatique), un garçon, Gidion (noblesse), et Jasmin la petite dernière. Si chacun des prénoms a un sens c’est bien volontaire, car comme l’explique Byronigeria : « le symbole crée l’énergie ». Et il en est de même pour Habesha, « il s’agit du terme utilisé pour nommer les habitants des hauts plateaux de l’Éthiopie, terre de nos origines ».

« The meeting place »

Il s’agit d’un remix à partir de la chanson de Hugh Masekela, une des voix qui constitue la base de la musique sud-africaine, et Machal Montano, figure emblématique de la Soca à Trinidad. La « meeting place », traduit par « lieu de rendez-vous », est pour Byronigeria une façon d’exprimer qu’il n’y a pas de limite dans l’espace auquel Habesha Family s’identifie. « Lorsqu’on nous demande d’où on vient, nous avons toute une liste d’origines à donner. On ne peut pas se cataloguer à un seul et unique endroit. » Pour Stéphène Léopoldie, directeur d’antenne, ce morceau retravaillé par Habesha family est « le fruit de la soca et du jazz sud-africain le tout sur une base rythmique d’amapiano beaucoup plus moderne. On joue la musique sans frontières ».

Spécialité mixage et remixage

La chanson originale n’est donc pas d’Habesha family. En famille, la spécialité, c’est mixer et remixer et il y a bien une différence à faire entre les deux. Prendre deux musiques et les assembler, c’est mixer. Maintenant, choisir une chanson et y incorporer une basse qui n’existait pas avant par exemple, là, il s’agit d’un remixage. Une technique que chacun aborde à sa manière. « Tibisay n’a pas le sens du rythme, mais elle est très créative et tout finit toujours par tomber dans les bons temps. Génet est plus méthodique et technique. Entre les deux le rendu n’est jamais le même mais elles sont très complémentaires. Avec Gidion, on est plus dans une logique de décortiquer les chansons. » sujet est l’amour.

Musique monde

La créativité d’Habesha family se puise dans les voyages. Amérique du sud avec le Vénézuela, Caracas, ou encore Manchester mais également un long séjour en Éthiopie. « Nos playlists sont très variées. Nous faisons du beatmaking avec du reggae, de la soul ou encore de l’afro-house. Il y a beaucoup de musiques africaines. On s’efforce de faire connaître des musiques peu connues. Qu’il s’agisse de la musique des années 60 du Ghana ou de sonorités plus modernes comme l’amapiano d’Afrique du sud. On se renouvelle constamment. »

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