La 3e édition de la Bourse Paille s’est achevée le 7 juin dernier à l’habitation Belfort, récompensant les projets novateurs de quatre femmes de talent. Retour sur cette aventure avec les 4 finalistes et Yoni Alpha, à l’initiative de cet événement désormais bien connu des Martiniquais.
Texte Floriane Jean-Gilles
Yoni Alpha, comment décririez-vous cette 3e édition de la Bourse Paille ?
En termes de logistique et d’organisation, cela a été beaucoup plus fluide. Nous connaissons désormais les leviers les plus efficaces et le meilleur timing pour faire avancer cette aventure humaine colossale. Nous partons, chaque année, d’une feuille blanche pour valoriser un projet à hauteur de 230 000 euros. Cela signifie que nous sollicitons de potentiels partenaires tous les ans avec lesquels nous créons un lien durable, parmi lesquels le groupe SAFO, Crédit Mutuel Antilles Guyane, Corsair, LAKOUDIGITAL, les restaurants Élizé, Aventi, RégiDom, Chocolat Elot et Média Relais. Cette année, leur investissement et leur implication sont à saluer.
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Si vous deviez décrire cette promotion 2023…
Je crois que le lien entre ces 4 profils est le mieux-être, le mieux-vivre, le mieux-consommer, le mieux-manger, au centre des préoccupations de notre époque. Le jury a récompensé des idées novatrices, qui décollent et qui mettent l’humain au centre des toutes les attentions.
Élodie Placide, 1er prix
Clitty c’est quoi ?
C’est un projet 360 autour de la santé des femmes, qui va des produits hygiéniques réutilisables à la sensibilisation en entreprise ou dans les écoles autour des règles et des pathologies gynécologiques.
Quelle était la phrase de conclusion de votre grand pitch ?
« Si ça vous parle et que vous croyez en l’égalité femme-homme par la santé, votez pour moi!»
Si vous deviez résumer votre aventure la Bourse Paille en 1 mot, lequel serait-il?
Intense !
Où voyez-vous votre entreprise dans 1 an ?
J’aimerais que Clitty soit la référence sur le marché, notamment en entreprises. J’espère également avoir plusieurs revendeurs de mes produits aux Antilles-Guyane.
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Yona Namrit, 2e prix
D’où vient le nom de votre produit ?
Uppew est une plateforme digitale de soutien scolaire, le nom vient de l’idée qu’on va tirer l’enfant vers le haut. EW = WE à l’envers, et fait référence à la communauté qui s’engage pour sa réussite. Certains y voient une connotation créole avec ce « w » à la fin.
Quelle est la prochaine étape ?
En ce moment, je travaille avec des développeurs sur la partie scénario que je veux ludique. Il s’agit également de concevoir les différents mécanismes de jeu en les combinant avec le programme pédagogique de l’éducation nationale.
Ce que vous retiendrez de cette aventure au sein de la Bourse Paille
Cette aventure m’a permis de me transcender. On se met parfois des limites, même inconsciemment…
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Célia Lerandy, 3e prix
Quelle était la 1re phrase de votre grand pitch ?
J’ai commencé par une blague, pour briser la glace, en demandant aux femmes de l’assemblée si elles étaient déjà tombées sur des gens qui leur promettaient de passer réparer la machine à laver « demain sans faute », mais qu’elles se retrouvaient inlassablement avec un sac de linge sale sous le bras, chez leurs parents.
Comment est née cette idée ?
Noukajobé est né d’un besoin personnel, après un déménagement ;
j’avais besoin d’aide pour des petites tâches, j’étais persuadée que, dans le quartier, des voisins pourraient m’aider.
Quelle est la prochaine étape ?
Finaliser les démarches auprès de l’Urssaf pour obtenir un accès à leur plateforme de déclaration en ligne. Améliorer la version mobile de l’appli qui est déjà disponible sur Androïd et le sera bientôt sur IOS. Tout cela avant la fin de l’année !
3 mots pour définir votre expérience au sein de la Bourse Paille ?
Défi, entraide et expertise.
Gladys Hilarus, prix Génie du public
Comment “crusine-t-on” ?
En réalité tout le monde crusine ! C’est le fait de manger cru et végétal. Mais avec CrudiThé on pousse les choses avec des recettes centrées sur les nutriments.
Que vous a apporté la Bourse Paille ?
Ça m’a permis de restructurer mon business model dès le 1er jour, dès le 1er cours. Mes activités étaient très éparpillées, je suis revenu à l’essentiel.
3 minutes pour pitcher son projet : est-ce un véritable défi ?
J’ai cru que c’était une blague. C’est la dernière semaine que j’en ai pris conscience, c’était vraiment 3 minutes ! C’est à la limite de l’impossible (rires).
Quelle est la prochaine étape pour votre entreprise ?
La refonte du site et le développement d’une application participative pour mieux s’alimenter tout en gardant la gourmandise. Puis des séjours bien-être et détox, d’ailleurs je cherche des villas de 5 chambres minimum (rires) !
| La 1ère lauréate gagne une chèque de 10 000 € et un accompagnement de nos partenaires d’une valeur de 20 000 €. Les 3 autres lauréates remportent un accompagnement (remise, services, visibilité média, conseils, etc.) d’une valeur de 10 000 € à 12 000 €. |
Cet article est parrainé par les partenaires de la Bourse Paille : groupe SAFO, Crédit Mutuel Antilles Guyane, Corsair, LAKOUDIGITAL, restaurants Élizé, Aventi, RégiDom, Chocolat Elot et Média Relais