La nouvelle politique de proximité de la Société Immobilière de la Martinique (SIMAR) porte ses fruits.

Texte Yva Gelin – Photo Jean-Albert Coopmann

74% de satisfaction

Le fonctionnement de la SIMAR

1955, avec la création de la SIMAR naît le premier bailleur de la Martinique. Forte de cette histoire et de sa connaissance des problématiques des locataires martiniquais, la société immobilière a mis sur pied, en 2022, une nouvelle politique qui se veut “au plus près de ses locataires”. Ainsi a été créée la direction de la relation clientèle, sous la forme d’une organisation décentralisée et répartie en trois agences, à Fort-de-France, au Lamentin/Nord et dans le sud. L’équipe s’est étoffée avec la création de nouveaux métiers. Le premier à faire le lien entre les locataires et la SIMAR sur le terrain, est le gardien d’immeuble.

Dans l’ancien fonctionnement de la SIMAR, cet aspect était pris en charge par des agents de proximité qui, comme le précise Fabiola Fladin, responsable d’agence secteur Lamentin Nord,
« s’occupaient principalement de la partie recouvrement ». Puis, le responsable technique prend en charge l’assistance et la maintenance technique globale. Enfin, la responsable d’agence et son adjointe effectuent le suivi du dossier des locataires. « C’est le déploiement des nouveaux métiers sur le terrain qui fait que nous créons plus de proximité avec le client. Avant nous étions en effectif réduit pour gérer le même nombre de locataires ». Présentation de ces 3 métiers devenus indispensables.

Notre force de frappe aujourd’hui est d’être là au plus près des locataires.

Fabiola Fladin, responsable d’agence secteur Lamentin Nord

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LE Gardien d’immeuble

La force tranquille

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Willy Corosine, gardien d’immeuble

À l’entrée de l’espace réservé au gardien d’immeuble de la résidence “Les Lauréats” secteur Lamentin/Nord, deux tableaux. Le premier sur un fond relaxant porte l’inscription ZEN et le second est le portrait d’un lion. Ces deux éléments donnent le ton : « J’ai envie que les locataires se sentent apaisés quand ils viennent me voir », explique Willy Corosine, gardien d’immeuble.
« Pour bien exercer ce métier, il faut être un peu psychologue, car je suis le premier interlocuteur des gens, mais aussi avoir de la patience. »
Le gardien d’immeuble est donc à l’écoute des problèmes de voisinage et fait le suivi des réclamations techniques des locataires. Il se rend sur place et au fil du temps finit par absorber les connaissances d’un plombier ou d’un électricien.
« Je vais souvent regarder les interventions techniques, pour que moi aussi je sache les faire ensuite. »

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LE Responsable technique

Clé de voûte

Ralph Legenty est celui qui occupe la fonction de responsable technique pour l’agence de secteur Lamentin/Nord.
« Je porte une assistance technique à l’ensemble des responsables de secteurs, c’est-à-dire que je vais les orienter sur toutes les décisions qui doivent être prises. J’interviens aussi sur tous les sinistres, je mets en place la politique technique définie dans le plan stratégique de patrimoine, et j’assure l’interface avec tous les contrats de maintenance pour les différents équipements comme les ascenseurs et les stations d’épuration. Toutes ces opérations se font en lien avec la direction du patrimoine ».

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Ralph Legenty, responsable Technique de l’agence Lamentin/Nord

LA Responsable d’agence et SON Adjointe

Chef d’orchestre

« Avant, les responsables d’agence étaient regroupés au siège de la SIMAR. Avec la nouvelle organisation, ils ont été déployés sur le terrain. Notre force de frappe aujourd’hui est d’être là au plus près des locataires », explique Fabiola Fladin, responsable d’agence secteur Lamentin/Nord. Elle a en charge 4 600 logements et chapote une équipe de 29 personnes. Suivi des travaux, des démarches administratives, des conflits de voisinage, des régulations de charges, elle s’assure que toutes les problématiques de chaque locataire soient bien résolues.
À ce poste depuis 5 ans, mais à la SIMAR depuis 2008, elle qualifie son métier de « profession noble, car c’est de l’ordre de l’intérêt public. La gestion locative, c’est un métier de service dans lequel nous travaillons pour la population martiniquaise ».

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