ArcelorMittal : acteur majeur de résilience à Saint-Martin
La valeur humaine d’une entreprise se révèle dans la détermination à surmonter l’épreuve que manifestent ses membres.
Dans la tourmente de l’après-Irma à Saint-Martin, Jean-Yves Hallais, le directeur général d’ArcelorMittal Construction Caraïbes, a pu en témoigner d’expérience.
Texte Daniel Rollé – Photographie Pierre de Champs
Après la destruction quasi-totale de son usine de production à Saint-Martin, comment ArcelorMittal et son équipe présente sur place ont-ils fait face au désastre post-Irma ?
Jean-Yves Hallais : Il n’est d’entreprise performante et viable que d’hommes et de femmes qui en assument les missions, les priorités et les contraintes, quoiqu’il leur en coûte parfois.
À Saint-Martin, dès les premiers jours de l’après ouragan Irma, j’en ai fait l’inoubliable expérience.
En cette sombre journée de septembre 2017, le cataclysme qui s’est abattu sur l’île avait littéralement ravagé notre usine de production.
Les employés qui la faisaient vivre au quotidien (Brian Destouches, Pierre Ouedraogo, Teddy Abenaqui et Annie Alexis), aidés de Pascal Couchy à qui je veux rendre hommage, se sont mués, au fil des défis de l’urgence, en “quatre guerriers et une guerrière” déterminés à faire front, à se dépasser dans l’épreuve.
Je n’ai pas eu d’autres mots pour qualifier leur exemple de courage, de détermination et d’implication obstinée dans les efforts de reconstruction, de retour à la viabilité de notre structure dans l’enfer personnel, familial, social et professionnel qu’il leur a fallu surmonter.
S’attelant à la tâche du nettoyage du site à mains nues, tous les moyens de manutention étant inexploitables voire inexistants, ils ont travaillé jours et nuits pour redonner vie à notre outil de production et faire renaître l’espoir pour tous.
Trente jours plus tard, le site était nettoyé, les machines en ordre de marche et nous commencions à produire à ciel ouvert.
Quelles leçons tirer de l’événement pour l’avenir ?
Incontournable en zones cycloniques, la couverture acier des maisons est également indispensable sur les charpentes légères et en faible pente.
À condition qu’elle respecte drastiquement les normes les plus sévères en matière de construction et d’assemblage des matériaux adaptés aux contraintes environnementales et climatiques de leur lieu d’accueil.
Ce constat d’évidence s’est vérifié à Saint-Martin, dans la tourmente économique et sociale qu’a laissé Irma sur son passage.
Présent depuis quelque trente années sur l’île, ArcelorMittal, premier sidérurgiste mondial faut-il le rappeler, est spécialisé dans le bardage, les toitures du résidentiel (privé et public) et des bâtiments industriels.
Nous transformons à froid l’acier qui provient de nos usines françaises.
Nos clients sont des particuliers et des professionnels.
Dans cette dernière catégorie, notre cible est très large : les très gros industriels, les petites et moyennes entreprises, les petits et gros artisans…
La puissance d’Irma, avec des rafales de vent atteignant les 320 km/h pendant plusieurs heures, n’avait épargné aucune toiture, aucun bâtiment.
C’est dire à quel point, dans le chaos ambiant d’alors, notre site de production a occupé et occupe encore une part prépondérante dans l’assurance apportée aux Saint-Martinois de pouvoir disposer du meilleur “clos et couvert” possible.
Fruit du savoir-faire reconnu d’ArcelorMittal en matière d’acier et gage de leur qualité de fabrication, notre large gamme de produits garantit à nos clients le respect des normes les plus drastiques du secteur au plan mondial, pour préserver leur sécurité quotidienne.
C’est ce vers quoi tous les industriels du BTP devraient tendre, pour un meilleur avenir des populations concernées…
ARCELORMITTAL Construction Caraïbes 51 Rue Henri Becquerel prolongée Bâtiment B – Zone industrielle de Jarry 97122 Baie-Mahault (Guadeloupe) +0590 (590) 38 33 29. Fax : +0590 (590) 38 06 90 www.arcelormittal-construction-caraibes.com |
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