Lorsqu’il s’agit de lancer un projet d’entreprise, difficile de s’y retrouver dans la jungle des dispositifs financiers disponibles.

Jean-Christophe Hierso, ingénieur financier chez SINTORIN, nous résume l’essentiel.

Quel est votre parcours ?

Après deux ans de classes préparatoires au lycée de Bellevue, j’ai intégré, en 2013, l’ICN Business School à Nancy.

J’ai effectué une année de césure afin d’approfondir mes connaissances au sein d’établissements bancaires, avant d’obtenir en 2017 mon diplôme spécialité finance d’entreprises.

Aujourd’hui, je suis consultant au sein d’un cabinet qui accompagne les entreprises dans la mise en œuvre des dispositifs d’aides fiscales à l’investissement et la recherche de subventions.

Pourquoi travailler dans le financement des entreprises ?

De part ma formation et mes expériences en entreprise, il m’a paru naturel de me tourner vers le secteur financier.

En 2017, à l’occasion de la Journée Outre-Mer Développement à Paris, j’ai rencontré le cabinet d’ingénierie financière SINTORIN, qui m’a proposé de rejoindre ses équipes.

J’ai donc saisi cette opportunité de développer mes compétences et d’avoir une meilleure compréhension de notre tissu économique.

Quelles sont les perspectives de financement pour les entreprises de notre territoire ?

Il existe aujourd’hui une multitude de dispositifs de financements pour nos entreprises, au-delà des financements dits classiques (fonds propres ou emprunts bancaires).

Il est vrai que notre territoire connaît des problématiques spécifiques telles que l’éloignement, nécessitant des mesures dédiées.

Ainsi, la diversité des dispositifs, qu’ils soient régionaux, nationaux ou européens, répond au développement de certaines activités, de l’embauche à la reprise d’entreprise.

La Collectivité Territoriale de Martinique, par exemple, propose à travers son dispositif d’aide aux entreprises neuf déclinaisons d’aides permettant de subventionner tout projet inférieur à 200 000 €.

Pour les projets dont le montant total excède 200 000 €, des fonds européens (notamment les fonds FEDER) sont mobilisables.

Enfin, l’aide fiscale à l’investissement, spécifique à notre territoire et bien connue sous le terme générique de « Défiscalisation », a été prorogée jusqu’en 2025. 

Quel est votre conseil pour la jeunesse antillaise ?

Revenir aux Antilles après ses études ou diverses expériences professionnelles n’est pas synonyme de retour à la case départ.

Au contraire, c’est en étant sur le territoire que l’on apprécie de façon tangible ses opportunités, ses problématiques, ses évolutions.

Il est donc important de faire le choix du « retour » avec une ambition de progression.

Je suis convaincu qu’avec nos forces et idées nous pourrons faire de nos territoires les vitrines de l’excellence caribéenne.

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