Visite charrette à boeufs - Guadeloupe

Les charrettes à boeufs, symbole de la belle ruralité 

C’est en charrette tirée par des bœufs que la campagne de Morne-à-L’Eau se laisse découvrir. – Photo Pierre de Champs

Partez à la découverte de cette Guadeloupe-là, ce petit bout du pays dans le nord de la Grande-Terre, la Guadeloupe des sentiers, la Guadeloupe de l’intérieur. Le pays authentique. C’est sur une charrette tirée par deux bœufs que vous pénétrez la belle ruralité de Morne-à-L’Eau qui ne se dévoile pas tout de suite.

L’attelage qui peut accueillir jusqu’à dix personnes s’ébranle et vous voilà partis pour une balade guidée : les ruines de la distillerie Berville, la ravine des Coudes et le canal des Rotours.

Vous y verrez des mares et comme au temps d’avant, celui de nos grands-parents, vous apprendrez avec un koko (une calebasse munie d’un manche en bois de goyavier) à y puiser l’eau. Tandis que vos têtes bringuebalent joyeusement à travers champs, que les bœufs beuglent leur plaisir et broutent l’herbe des savanes, vous apprendrez aussi comment nos artisans perpétuent l’art de la fabrication de la charrette.

Et si vous le souhaitez, accordéon et tambour ka peuvent venir accompagner votre immersion dans la campagne. Cavaliers aux dames… 

Renseignements et réservations : 0690 60 85 67

coqs de combat

Pitt à coq René Bélair

Le pitt à coq René Bélair c’est un peu de la Guadeloupe éternelle, celle des traditions. Dolorès Bélair a fait de son pitt à coq un lieu culturel incontournable en Grande-Terre. 

C’est un trésor au bout d’un sentier. Un trésor niché dans la campagne de Morne-à-L’Eau. La cime des arbres touche le ciel, les alpinias et les maisons autour sont des remparts qui protègent le pitt à coq. Le temps n’est plus celui d’aujourd’hui mais celui des traditions. Le pitt à coq René Bélair, le trésor patrimonial de la Guadeloupe. 

Au nom du père

C’est au nom de son père René Bélair, fondateur du pitt à coq qui porte son nom, que Dolorès Bélair a repris le flambeau familial. Par amour aussi. Son amour indefectible pour la Guadeloupe. “J’aime mon pays à un point qu’on ne peut imaginer, je devais préserver ce pan de notre patrimoine.”

Tout a commencé en 1942 quand René Bélair, le patriarche, crée un gallodrome. À sa mort Dolorès, sa fille, démissionne de la function publique et réhabilite le pitt à coq qui lentement disparaissait des campagnes. 

Préserver les traditions

C’est plus qu’un combat entre deux coqs, c’est la Guadeloupe rurale telle qu’elle n’existe presque plus. C’est la Guadeloupe des traditions, du partage, du cochon roussi au charbon de bois. Le pitt à coq est “un lieu de vie” fait de rires, de plaisanteries et de jeux. Le bruit des dominos sur la table en bois…

Visite guidée du pitt + pesée des coqs + un combat le lundi et le mardi à 10h et à 11h. Vend. à 10h, 11h et 15h – le Dimanche 9h sur réservation – 0690 941 031 – Tarif : 7€ (adulte)  – 4€ (enfant) 

A lire aussi
A la découverte du savoir-faire guadeloupéen dans le Sud Basse-Terre
Partez en balade sur la Riviéra des Îles de Guadeloupe
Marie-Galante, une parenthèse hors du temps