Comment la mutuelle UFR démocratise et soutient le sport ? 

Engagement. Pour encourager ses adhérents à pratiquer une activité physique et sportive régulière, la mutuelle UFR mise depuis des années sur le sponsoring d’équipes et d’événements sportifs… Une démarche essentielle qui porte ses fruits. Texte Lia Mancora

Réputée pour sa politique de proximité, comment la mutuelle UFR booste-t-elle ses adhérents à miser sur l’activité physique pour préserver leur capital santé ? 

Daniel Annonay, directeur général : En tant que mutuelle, nous avons à cœur de sauvegarder les intérêts de nos adhérents. Cela fait partie de notre ADN. Il est de notre devoir de les encourager à faire du sport, car le sport, c’est la santé !

Aussi, sponsoriser des équipes sportives nous a paru, très tôt, comme un bon moyen d’associer l’UFR au monde sportif. Nous offrons un soutien sans faille depuis 2005 à l’équipe de l’association Caracoli, yole UFR du tour de la Martinique, qui compte déjà 10 victoires ! Cette compétition a un succès incroyable et génère plus de 60 000 personnes à chaque arrivée, sur terre et en mer. Le tour des yoles fédère et crée une émulation sans pareille et des vocations auprès des jeunes surtout.

Nous soutenons aussi depuis plus de dix ans, l’équipe féminine de l’Arsenal (Le Robert) sacrée championne de France de handball en juin dernier et le club de volley ball le Rayon de Petite-Anse. Nous sommes présents sur des événements d’envergure comme le Raid des Alizés Martinique : une véritable aventure nature, sportive et solidaire 100 % féminine qui réunit pendant quatre jours et quatre nuits des dizaines de femmes surmotivées. Récemment, un partenariat avec la salle de sport Fitness Park nous permet de proposer à nos adhérents des tarifs préférentiels. 

« Nous réunissons, plusieurs fois par an, nos adhérents autour de journées dédiées au sport, pour « bouger » en toute convivialité en espérant leur donner l’envie de continuer. »

S’engager auprès d’associations sportives et organiser des événements pour vos adhérents complète aussi le sponsoring…

Aussi bien en Guadeloupe qu’en Martinique, nous réunissons, plusieurs fois par an, nos adhérents autour de journées dédiées au sport : « sport swè », marche ou danse traditionnelle. Le but est de les inciter à venir en famille, en couple ou entre amis, pour « bouger » en toute convivialité en espérant leur donner l’envie de continuer. 

Nous aimons nous engager auprès d’associations sportives car elles sont essentielles à l’encadrement des jeunes, contribuent à leur savoir-être et évitent toute forme de dérives. Nous sommes toutefois exigeants. Nous portons notre contribution à des projets qui tiennent la route structurellement et qui prônent la performance. Ces associations doivent être organisées et dirigées par du personnel sérieux et volontaire. 

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Les enjeux en matière de santé sont-ils plus importants dans les régions domiennes qu’au niveau national ? 

Sans aucun doute. On parle de 20 % de personnes souffrant d’obésité en Martinique. D’ailleurs, la covid a été un véritable révélateur : beaucoup de jeunes en surpoids, diabétiques ou présentant des problèmes cardio-vasculaires ont perdu la vie. On ne peut plus se contenter de grands discours. Il faut mener des actions qui ont du sens si l’on veut que les choses avancent. 

« Il faut mener des actions qui ont du sens si l’on veut que les choses avancent. »

Quels sont les principaux freins à l’activité physique dans nos régions ? 

On ne marche plus, tout le monde a sa voiture ! Le manque de motivation pèse aussi énormément. La pratique du sport est très rarement la priorité des gens qui estiment avoir toujours mieux à faire alors qu’elle assure une sécurité sanitaire, mais aussi psychologique non négligeable. Les difficultés financières de certaines communes peuvent aussi défavoriser les populations en matière d’équipements.