Accordées chaque année à 100 sites dans les départements métropolitains et les collectivités d’outre-mer, les aides de la Mission Patrimoine ont été dévoilées. Tour d’horizon.

Texte Yva Gelin – Credit Photo DR Fondation du patrimoine

En Guadeloupe : La maison Boc à Grand Bourg de Marie-Galante

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La maison Boc à Grand-Bourg de Marie-Galante – Credit Photo DR Fondation du patrimoine

L’habitation historique de Grand-Bourg est d’origine depuis sa première occupation en 1912. Située à proximité de l’église, elle fut habitée par le docteur Eugène Clède, chercheur et médecin de renom. Arrivée dans la famille Boc en 1918, cette incarnation de l’architecture du XXème siècle est depuis transmise de génération en génération.

Avec une structure affaiblie, la maison est aujourd’hui entourée de mesures de sécurisation. 195 000 euros ont été accordés avec le projet de mettre en place un restaurant au rez-de-chaussée et, à l’étage, un hébergement.

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En Guyane : l’ancien presbytère de l’église à Saint-Laurent en lice pour le loto du Patrimoine

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L’ancien presbytère de l’église à Saint-Laurent – Credit Photo DR Fondation du patrimoine

Situé à Saint-Laurent-du-Maroni, l’ancien presbytère mobilise le budget d’aide maximal. Les 300 000 euros serviront ainsi à redonner vie au presbytère dans sa fonction religieuse qui d’origine comprenait des logements pour le curé et les prêtres. Reconnu monument historique en 2016 pour les caractéristiques de son architecture, le presbytère restauré sert un projet plus large qui est celui de la revitalisation du bourg de Saint-Laurent, en particulier depuis l’intégration de la ville au programme Action Cœur de Ville en 2018.

En Martinique : la Villa Saint-Cyr à Fort-de-France

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La Villa Saint-Cyr à Fort-de-France – Credit Photo DR Fondation du patrimoine

Pour cet édifice du centre-ville de Fort-de-France, construit en 1901, 276 000 euros sont mobilisés. Tout comme la maison Boc, la villa Saint-Cyr est une des rares constructions du début du XXème siècle conservée à l’origine. Dans son style, celle-ci reflète les maisons bourgeoises de l’époque. Reconnue monument historique depuis 2010, elle fait l’objet d’un projet de restauration réparti en deux phases jusqu’en 2023 qui prévoit la création d’un lieu de vie culturel, de rencontres et d’échanges. 

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