Réunis sous la bannière « Martinique Économique », l’AMPI, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, Contact-Entreprises, la CPME, la FTPE et Réseau Entreprendre ont contribué au Grand débat national avec des propositions fortes, audacieuses et disruptives pour l’avenir de la Martinique.

Depuis 2008, la Martinique traverse la plus grave crise d’attractivité de son histoire alors même que ses atouts sont nombreux.

  • Sa démographie s’effondre, sa population vieillit, ses forces vives s’en vont.
  • L’économie se porte mal : croissance en berne, chômage endémique, coût élevé de la vie, appauvrissement, entreprises en difficulté.
  • La commande publique et la consommation des ménages, les deux moteurs de l’économie, sont en panne.
  • Contrairement aux idées reçues, l’investissement public par habitant est inférieur en Martinique de 25% par rapport à la moyenne nationale (Étude DME 2010). 

Aperçu des propositions de Martinique Economique énoncées dans le cadre du Grand débat national.

Détaxer le travail pour relancer l’activité

Les acteurs économiques sont prêts à relever le défi du développement mais doivent être soutenus par une mesure phare, véritable choc d’attractivité : l’exonération totale des charges patronales et des charges salariales !

S’attaquer radicalement au coût du travail tout en boostant le pouvoir d’achat des salariés est la réponse immédiate au triple défi du chômage, du coût de la vie et de l’attractivité. 

Être exonéré de charges patronales c’est, pour les entreprises, une nouvelle marge de manœuvre pour leur permettre de se développer, investir, innover, baisser leurs prix et recruter des collaborateurs. 

Pour les salariés, c’est du pouvoir d’achat en plus, contribuant ainsi à relancer l’économie locale.

Une TVA à taux zéro pour les produits de première nécessité 

Il s’agirait pour l’État lui-même de contribuer à l’action souhaitée par le Gouvernement visant à diminuer les prix des produits de première nécessité Outre-Mer en ramenant le taux de ces produits à O%.

Dynamiser l’artisanat par l’amélioration de la formation des artisans

Du fait de l’insularité de leur territoire, les chefs d’entreprise martiniquais ont de grosses difficultés pour accéder à la formation professionnelle, notamment pour les formations techniques (absence de centre de formation spécialisé, nécessité de se déplacer, d’être absent de l’entreprise plus longuement).

Les chefs d’entreprise artisanales de Martinique demandent que les fonds de financement de la formation soient majorés pour l’Outre-Mer afin de prendre en compte les frais réels et qu’ainsi, chaque artisan puisse bénéficier d’un accompagnement financier une fois par an pour ses déplacements pour se former et rencontrer de futurs clients.